J’ai présidé ce matin le jury de la Licence 1 (1ère année de droit) à l’UBO. Les résultats sont conformes aux années précédentes : 66 % de réussite.
Un tel taux peut surprendre tant est ancrée la conviction que le niveau d’échec à ce qui s’appelait le DEUG il y en encore deux ans, est fort.
De fait, les statistiques indiquent que le taux de réussite n’est que de 45,5 % en deux ans mais de 66,7 % en trois ans et de 76,5 % en cinq ans.
Le drame n’est pas dans l’échec car le pourcentage de 66 % est calculé par rapport au nombre d’étudiant qui ont passé l’examen… Si l’on calcule sur la base des inscrits (comme les statistiques officielles) la réussite ne concerne que 37 % des étudiants ! Non, le vrai défi est de comprendre pourquoi autant de bacheliers abandonnent si vite. Erreur d’orientation, solution d’attente avant d’intégrer une filière professionnelle, inadaptation au rythme universitaire, les constats pullulent, pour ce qui est des solutions…
Tout d’abord merci pour les commentaires sur mon blog… et puis je tiens a ajouter, quasi fierement que je fais parti de ces 66% de réussite en 1ère année de L1 Droit (calculés il est vrai en fonction de ceux qui passent leur exams) et ce sans passer par la difficile épreuve des repech’, malgré un 5 dans votre matière (le droit constitutionnel).
Maintenant j’avais certes un avantage par rapport à une grande partie de la promo, c’est que je venais deja d’etudes supérieures (2 ans passés en DUT de bio) ; ceci aidant car le rythme proposé à la fac, ainsi que les amphithéatres percus comme « facultatifs » font que les nouveauix étudiants tombent dans le piège d’une liberté illusoire!
Ceci étant je tiens tout de même à vous remercier de m’avoir captivé lors des cours de droit consti que j’ai adoré et écouté avec délectation toute l’année (bien que 8h le mardi matin c difficile des fois! mdr).
Merci encore et a l’année prochaine j’espère.
Ludovic Danet