Aujourd’hui s’ouvre une session du Conseil régional. Le dossier préparatoire reçu pèse 7 kg, mesure 16 cm d’épaisseur, compte 2191 pages qui doivent être discutées durant 21 h de débats environ…
L’ordre du jour est copieux : la stratégie emploi-formation, la nouvelle politique territoriale, la création de l’établissement public foncier… Aujourd’hui nous allons commencer par la définition d’une véritable politique sportive (la Bretagne compte 800 000 licenciés dans 8 000 clubs). Il ne s’agit pas d’une compétence dédiée de notre assemblée mais alors que les besoins sont immenses, notamment en matière d’équipements, comment ne pas chercher à y répondre ?
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, chaque groupe politique a pour habitude d’intervenir pour donner son sentiment sur l’actualité bretonne. Au nom de celui du PS et des Radicaux de gauche, je vais prendre la parole pour regretter les marques répétées de méfiance du gouvernement à l’encontre des régions. Ainsi par exemple, les fonds européens (430 millions d’euros pour la Bretagne) seront gérés par les préfets. Sauf en Alsace… sans doute parce que le Président du conseil régional est UMP.
Avec Dominique de Villepin nous savons maintenant que si l’argent n’a pas d’odeur, il a une couleur.
Bon courage….