Premier livre d’une nouvelle maison d’édition qui se place sur le créneau du thriller basé sur l’actualité.
Ici, le 11 octobre 2006, Al Quaïda (évidemment) fait exploser simultanément deux bombes nucléaires à Paris et à Milan. En quelques instants, les deux villes sont ravagées par les effets de souffle. La fiction démarre donc très fort et ne fait pas dans la dentelle …
Un an plus tard, de manière aussi peu crédible, un avocat, témoin et victime du cataclysme, apprend de la bouche d’une splendide (cela va de soi) prostituée marocaine rencontrée dans un club d’Amsterdam où se trouve Ben Laden, ni plus ni moins… Aussitôt enregistré, notre homme pourtant néophyte de ces choses monte un commando et se lance dans une chasse au terroriste avec deux motivations : une récompense astronomique et le désir de justice.
Vous l’avez deviné, Octobre noir est un bouquin uniquement destiné à la plage. Son scénario pétaradant mené à un bon rythme n’aurait pas été renié par le cinéma américain des années 80. Pour un peu, on s’attend à voir Chuck Norris conduire l’expédition punitive ! Quant aux dialogues, ils sont du même acabit, au point qu’à côté de certaines répliques, celles de Luc Besson sonnent comme du Audiard. Ceci dit, il se laisse lire une fois le postulat admis qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien.