Nous devions être, entre 300 et 400 personnes hier soir, place de la mairie, pour réclamer un cessez le feu au Liban.
J’y ai retrouvé plusieurs amis socialistes : Georges Kergonna, le secrétaire de la section de Quimper, Roger Goaper, adjoint au maire d’Ergué Gabéric, Armelle Huruguen, vice présidente du conseil général, Marc Andro élu municipal, d’autres encore comme Jean Pierre Tandin de Daoulas ou Roger Keromnès de Quimper.
Quelques drapeaux du pays du Cèdre flottaient et sur bien des visages, on pouvait lire la tristesse et la colère. Tous réclamaient un engagement politique entre les parties, ce qui signifie une négociation entre la communauté internationale, Israël et le Liban, l’application de la résolution 1559 de l’ONU et le désarmement des milices sous contrôle libanais et l’installation d’une force multinationale d’interposition déployée dans le cadre de l’ONU. J’ai pour ma part, en plus, écrit au nouvel Ambassadeur d’Israël en France, Dany Shek, pour espérer que la force ne remplace jamais le droit.
J’ai lu aussi qu’en Israël, infime signe d’espoir, un millier de personnes avait défilé à Tel Aviv contre l’offensive de Tsahal. Sur les pancartes de ces manifestants juifs et Arabes israéliens, on pouvait lire « la guerre est un désastre », « oui à la paix, non à la guerre ». C’était beaucoup plus difficile pour eux que pour nous mais une partie de moi était à leurs côtés.
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