Le 17 septembre prochain, 6,8 millions de Suédois se rendront aux urnes pour leurs législatives. Gouvernée par les sociaux- démocrates depuis 1994 – l’actuel Premier ministre, Göran Persson, est en poste depuis 1996 – et durant 64 des 73 dernières années, la Suède pourrait cependant basculer vers la droite.
En effet, pour la première fois les partis que l’on dit là-bas « Bourgeois », le Parti chrétien-démocrate, le Parti du centre, le Parti du peuple-Les Libéraux (FpL) conduits par Lars Leijonberg et le Parti du rassemblement modéré, se sont regroupés en une coalition appelée L’Alliance pour la Suède.
Ces quatre formations présentent un programme commun même si chacune possède également ses propres engagements. Et elles se sont mises d’accord sur le fait qu’en cas de victoire de L’Alliance, le leader de la formation ayant remporté le plus grand nombre de voix, deviendra le futur Premier ministre.
A 15 jours du scrutin, les sondages leur donnent une avance de 3 à 7 points sur la gauche. Je reviendrais sur cette campagne car contrairement à ce que pourraient laisser penser les continuels éloges français à l’égard de nos partenaires nordiques, ce « modèle » est l’objet de vives controverses parmi eux. Comme souvent, ce qu’idéalise la distance, la proximité le nuance et le complique…
Je serais curieuse de connaitre les controverses, il est vrai que vue de France aujourd’hui, ces pays nordiques nous apparaissent paradisiaques.