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Archives mensuelles : septembre 2006
Histoires de formes
Je pourrais évidemment commenter ce qui se passe au PS, tant à son sommet, l’activité y semble trépidante. Mais je ne le ferai pas.
D’abord parce que toute cette agitation me lasse un peu. Dans une société gonflée par l’emphase, à lire les médias, chaque geste devient, sans le mériter, crucial, central, déterminant, stratégique… Ensuite, parce que notre calendrier prévoit que le paysage sera défini le 3 octobre. Je vais donc attendre ce moment pour reparler de nos enjeux.
Week-end oblige, je préfère m’intéresser à la polémique lancée depuis 15 jours sur les mannequins trop maigres. Alors que les défilés de mode vont commencer à Paris, ce petit monde ne bruisse que de la décision madrilène d’avoir privé de podium 5 modèles jugés trop filiformes.
Ce débat est vieux comme Hérode. Déjà pour les Grecs (XIIème siècle avant JC), l’être humain devait sculpter et modeler son corps. Au Moyen Age, la « nymphette médiévale » devait être mince, seins petits et ronds, taille plutôt fine et hanches étroites. Rien à voir cependant avec nos top modèles car elle dépassait rarement les 1.5 m.
Il faut attendre la Renaissance (XV-fin XVII) et l’époque baroque pour célébrer les belles plantureuses. La beauté s’incarne alors par les chairs généreuses à l’image des Trois Grâces de Rubens. Du XVII à la 1914, un coup d’œil sur le ventre des hommes et vous connaissiez leur statut social. L’embonpoint symbolisait pouvoir et puissance.
En 1920, les femmes séduites par le corps libre des hommes évoluent vers l’androgynie et le look à la garçonne. Le culte du corps et le grand cycle de la minceur commence. Mais dans la seconde moitié du siècle, une référence crève l’écran Marilyn Monroe, beauté corporelle et sexy. Les années 80 s’opposent à l’idéalisme des années hippies en faisant l’apologie de la laideur avec le mouvement punk. En réaction naît la « beauté santé attitude » qui reflète aussi la crise économique des années 90, le SIDA et la recherche tâtonnante de nouvelles valeurs.
Et aujourd’hui ? Si les contrastes s’accentuent aucun modèle ne domine vraiment. Mais à voir les publicités de cette rentrée, formes et rondeurs sont une valeur en hausse. Ouf….
Siècle de l’eau
La Région Bretagne organise les premières universités d’été bretonnes de l’eau ce vendredi 29 et demain samedi 30 septembre à Guidel.
Deux jours de rencontres, de dialogues, et de partage d’expériences sur le thème « Eau, hommes et territoires solidaires » afin que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement soit réellement considéré comme un droit pour tous.
Car si le siècle qui vient de s’achever fut celui du pétrole, celui qui s’ouvre sera celui de l’eau. Cette eau qui recouvre les deux tiers de la surface du globe et qui pourtant pose problème.
Pourquoi ? Parce que l’eau, plus indispensable à la vie des hommes que le pétrole, va manquer, quand elle ne manque pas déjà. Ici, c’est la sécheresse, ailleurs elle détruit tout avec les inondations et les tempêtes. Mais l’importance croissante de l’eau tient au fait qu’elle se situe au carrefour des deux grandes préoccupations humaines : les ressources naturelles vitales et l’équilibre écoclimatique de la planète.
Déjà l’homme utilise la moitié de l’eau douce disponible. En 50 ans, cette consommation a été multipliée par 5. Quand on sait qu’un Américain en consomme 2 000 mètres cubes par an, un Européen 500 et un Africain 20, on mesure mieux le danger et l’ampleur de la pénurie. Et encore, ce ne sont que des chiffres globaux. Localement, les situations sont souvent aujourd’hui dramatiques. Deux jours pour en parler ne seront pas de trop.
Prison Break
Ce soir heureusement pas de réunion. Je vais enfin pouvoir voir en direct Prison Break que nous propose M6. Cela faisait deux semaines que le magnétoscope enregistrait les épisodes pour me permettre de les regarder le dimanche.
L’histoire est simple. Le frère de Michael Scofield, Lincoln, est dans le couloir de la mort, en attente de son exécution. Persuadé de son innocence mais à court de solutions, Michael décide de se faire incarcérer à son tour dans le même pénitencier d’état dans le but de le faire évader… Mais l’originalité de cette série réside dans la nervosité et l’ingéniosité de son écriture.
Plusieurs fois en effet, les scénaristes mènent leur histoire dans des recoins qui sont, en fait, des points de non-retour. D’habitude l’intrigue s’éclaire petit à petit, au fil des épisodes pour aboutir à la révélation finale. Ici les auteurs se sont amusés à prendre des risques narratifs énormes au risque de casser régulièrement leur jouet. Nous n’en sommes qu’au 10ème épisode et j’ai assisté à trois virages en épingle ! Je loue donc l’audace de ceux qui, manifestement doués et qui avaient de quoi faire avec un tel matériau plusieurs saisons en gérant de manière tranquille leur rente, ont innové !
J’ai autant de compliments à l’intention du réalisateur. La lumière, un peu « métal » pour moi, est rigoureuse, le découpage en général est habile, etc. Et à quelques plans près, c’est du carré. Regardez, vous ne pouvez pas être déçus.
Législatives en Autriche
Le 1er octobre, les Autrichiens sont appelés aux urnes pour renouveler les 183 députés fédéraux du Nationalrat, chambre basse de leur parlement.
Ce scrutin, auquel 7 formations politiques ont été autorisées à participer, est le second depuis que le chancelier Wolfang Schüssel (parti populaire OVP) a provoqué une crise au sein de l’union européenne en s’associant avec le parti libéral (FPO) de Joerg Haider en févier 2000. Les dernières élections législatives du 24 novembre 2002 avaient, a posteriori, justifié la stratégie du Chancelier puisque le parti libéral y avait enregistré un net recul passant de 27.22 % en 1999 à 10.16 %.
Depuis l’extrême droite a explosé en deux formations l’Alliance pour l’avenir de l’Autriche où l’on retrouve Haider qui participe toujours à la coalition gouvernementale et le Parti libéral qui se livrent à une surenchère effrénée autour de thèmes comme la sécurité, l’ordre et la politique sociale.
A gauche, le parti social démocrate (SPO) d’Alfred Gusenbauer mène campagne sur les thèmes sociaux et notamment le chômage des jeunes qui a doublé sous l’actuel gouvernement. Mais l’essentiel de sa stratégie repose sur une alliance inédite avec le Forum Libéral, une petite formation centriste. Son leader compare leur union à celle, victorieuse, réalisée par Romano Prodi. Les observateurs sont partagés sur les conséquences de cet accord. Les uns considèrent que cette alliance constitue un pari risqué qui pourrait éloigner des électeurs de gauche, les autres estiment au contraire que cette démarche permet au SPO de se donner une image moderne.
En tout cas, les derniers sondages donnent toujours une avance à l’OVP avec 39 % des intentions de vote contre 34 % au SPO. Viennent ensuite les verts avec 11 %, le parti libéral 8 %, un parti « des citoyens pour la démocratie » 4 % et l’alliance de Haider 3 %.
Democratic Party ?
Je viens de publier dans Libération d’aujourd’hui, une tribune libre titrée par le journal « Un PS à la sauce américaine ».
Il traduit mes doutes et mes inquiétudes car je ne reconnais plus la formation que j’ai rejoint en 1977, il y a presque trente ans…
Mon diagnostic est-il pessimiste ? Je le souhaite ardemment. Est-ce que j’exagère le trait ? Forcément. Toute démonstration pour susciter l’échange se doit d’être limpide. La situation est-elle désespérée ? Sûrement pas, sinon à quoi servirait-il de militer ?
D’ailleurs, hier soir encore, invité par les socialistes de Lanmeur, j’ai pu mesurer l’appétit des adhérents pour le débat. Encore faudra-t-il qu’il soit maîtrisé car la crainte est patente que nous nous divisions durablement. Seul alors Nicolas Sarkozy en profiterait.