Toute la journée d’hier, j’ai écouté mon dernier achat : « Around the city » de la pianiste et chanteuse brésilienne Eliane Elias. Un enchantement sucré qui crée immédiatement une atmosphère délicate, sensuelle comme une après-midi d’été, un mélodieux appel à la volupté…
Des bossa nova au ton très ouaté et très soft alternent avec un jazz un peu symphonique. On y retrouve aussi des standards comme le fameux «Oye Como Va» de Carlos Santana ou « Tropicalia » de ce touche-à-tout de génie qu’est Beck.
D’habitude plus à l’aise au piano qu’au chant, elle réussit dans ce 18ème album à transformer son jeu de piano très fin en un écrin pour sa voix grave qui, du coup, s’attache à retranscrire l’émotion plus que la perfection d’une technique vocale. Pour une fois, l’osmose parfaite entre ses racines brésiliennes et le jazz.
Humm, cela fait envie. Merci du coneil et à moi d’en ajouter un. As tu écouter le deuxième opus de Kora Jazz Trio nommé Part Two. De la Kora du jazz et trois musiciens de Salif Keita.
La musique brésilienne a cette étrange magie qui lui confère cette imperturbable saveur de tranquilité. J’ai toujours été frappé par le contraste qui existe entre la richesse des harmonies, la fureur entraînante parfois des rythmes et la douceur des voix. Même quand on considère le tropicalisme : une musique engagée et contestataire, mais souvent interprétée sans voix rocailleuses… Très bon choix !