C’est l’avant dernière grande marée de cette année. Avec un coefficient de 113, il va y avoir beaucoup de monde sur les côtes. Un peu comme à Quimperlé, à la fête qu’organisent les socialistes de la circonscription avec Ségolène Royal.
J’y serais naturellement pour dire une nouvelle fois que le PS n’est pas déchiré, que nous savons qui sont nos amis et où sont nos adversaires. Cette manière de décrire le PS démontre, si besoin en était, combien la culture du débat n’est pas, en France, notre fort. Nous n’aimons en fait que le combat. Il faut à nos affrontements quelque chose d’héroïque. Et aux embrasements ne peut succèder qu’une rigidification.
Aujourd’hui, les médias salivent à l’idée d’un choc total entre « Ségo » et « Sarko ». Ils le répètent mécaniquement à l’envie. Tout comme en septembre 1994, ils mettaient en scène le duel Delors-Balladur (27 % pour le premier contre 30 % pour le second) où comme en septembre 2001 avec le duo Jospin-Chirac (27% contre 26 %).
Pour le moment, le PS n’a pas encore choisi. Ce sera la responsabilité de ses militants. Dans le Finistère, ils sont 2635. Ensemble, nous ferons de ce vote une force. Il départagera celles et ceux qui, par leur talent, peuvent légitimement prétendre à cette responsabilité. Ce sera le 16 novembre. D’ici là, les pêcheurs à pied savent qu’il faut toujours faire attention à ne pas se faire surprendre par la remontée des eaux.