Yves Tanguy

Je viens de saisir Jean-Yves Le Drian de l’importance de soutenir le musée des Beaux Arts de Quimper pour l’exposition qu’il organise l’an prochain. Ce sera un évènement : une rétrospective de l’œuvre du peintre français naturalisé américain Yves Tanguy.

Ce peintre autodidacte n’a pas la notoriété de Dali, de Magritte ou de Miro mais il est pourtant créateur de l’un des courants principaux du surréalisme après une rencontre décisive avec André Breton en 1925.

Les visiteurs pourront ainsi découvrir du 29 juin au 30 septembre 2007, 60 peintures et 50 gouaches couvrant toutes les périodes et techniques, ainsi qu’une série de cadavres exquis, des éditions anciennes et des photos originales.

C’est la première exposition organisée en Bretagne sur celui que beaucoup considère comme le plus grand peintre « breton » même s’il est né à Paris en 1900. En fait, c’est son père, officier de marine, qui était Brestois et sa mère native de Locronan. Et son esprit plane quelque part en baie de Douarnenez, où ses cendres ont été dispersées après sa mort aux Etats-Unis, en 1955.

Le conseil régional n’intervient pas traditionnellement dans ce genre de manifestations mais l’originalité du projet m’a conduit à tenter de faire évoluer notre position.