Alors que dans sa prochaine session de mi octobre, le Conseil Régional adoptera ses propositions pour la reconquête de la qualité de l’eau, une étude de la direction régionale de l’environnement permet de mesurer tout le chemin qu’il nous reste à accomplir afin de parvenir à l’objectif de la Directive Cadre Européenne sur le bon état écologique des eaux à l’horizon 2015.
On apprend qu’en raison de la faible pluviométrie enregistrée en Bretagne depuis 2003, nous avons atteint un minimum pour les débits moyens annuels des rivières depuis les dix dernières années, avec un écoulement 2005 représentant la moitié de l’écoulement normal. Ce phénomène inquiétant en soi contribue cependant à l’amélioration de la qualité des eaux. Ainsi pour la 3ème année consécutive, la teneur moyenne en nitrates dans nos cours d’eau est stable à 27,9 mg/l, alors qu’elle frôlait les 40 mg en 1999.
Si seule une « faible quantité totale » de ces nitrates est rejetée dans l’océan, le problème des algues vertes continue à se poser avec une acuité toute particulière. 46 500 tonnes viennent encore d’être ramassées en 2005, dans 68 communes, le littoral nord s’avérant beaucoup plus touché que le sud.
Le bilan en matière de pollution par les pesticides se révèle plus préoccupant. L’an passé, 43 000 habitants ont eu, au moins une fois dans l’année, de l’eau du robinet dépassant la norme des 0,1 microgramme par litre. Et si certaines molécules désormais interdites, comme l’atrazine, disparaissent, d’autres, en revanche, les remplacent, en grand nombre, si bien qu’en une dizaine d’années, nous sommes passés d’une situation de pollution forte par quelques produits à une pollution plus insidieuse de nombreux produits différents.
Le sujet que traites est délicat car il montre les faiblesses du politique. Oui, il y a un discour et une sorte de volonté, masi les faits sont tétus, il y a peu de résultats. Il n’y a pas vraiment de volonté commune, agriculture / politique pour endiguer ce phénomène et l’on sent bien le chantage à l’emploi qui soutend les débats. Le fait qu’on interrompe la diffusion des résultats quand ils sont mauvais est révélateur. Si la gauche n’az pas un discour offensif sur le devoir d’avoir de l’eau consommable au robinet alors la parie est perdue. Je pense que ce combat « écologique est ne notre responsabilité. Il faut avancer.
Pour le nitrate, il n’y a pas que l’océan… Il y a les nappes phéatique… Grave.