Hier est sorti le CD deux titres baptisé en français « Crier la vie » et « Slipping Aways » en anglais de Moby et de Mylène Farmer. J’ai déjà ici écrit que j’avais des goûts éclectiques en matière de musique…. Et le fait est que j’apprécie Mylène Farmer !
Bien sûr, qu’elle formate tout ce qu’elle produit. Bien entendu qu’il s’agit d’une artiste calculatrice qui mieux que personne sait se mettre en scène. N’empêche que ses chansons dessinent un univers ambigu, romantique et au final très sensuel.
Que les critiques prennent la peine d’écouter « Ainsi soit-Je » où l’on retrouve ses auteurs de prédilection comme Baudelaire et l’écrivain fantastique anglais, Edgar Allan Poe et qu’ils jugent sa reprise hautement sulfureuse de « Déshabillez-moi» de Juliette Gréco…
Malheureusement, le duo avec Moby ne m’emballe pas. Si l’original sur l’album de ce dernier était agréable par sa douceur, là il nous propose une sorte de remix techno poussif, dépourvu de tout charme.
Je crains même l’escroquerie comme si le duo n’avait été réellement enregistré mais artificiellement bâti à l’aide d’une bande sonore où Mylène Farmer aurait collé, a postériori, sa voix.
Je ne suis pas un adepte de ce genre musical, et pour avoir écouter le « 2 titres » j’abonde dans votre sens. Si je puis vous conseiller un morceau musical, je vous suggererais d’écouter le Requiem de Mozart, en version 11 minutes. Vous le connaissez je n’en doute pas, mais ne trouvez-vous pas que se dégage de cette musique à la fois l’émotion lyrique, la volupté d’un combat et l’intensité de la Mort ?
Il demeure pour moi l’un des plus beaux moment de l’univers musical.
Réponse de JJU :
Ce sera un plaisir de découvrir le Réquiem de Mozart dans la version que vous évoquez mais pourriez vous m’en dire plus ? Sous la direction de qui ? Chez quel éditeur ?
Pour ma part, le morceau le plus beau reste l’adagio pour quatuor à cordes intitulé « for strings » de Samuel Barber. Il est tellement empreint de mélancolie et d’une douce tristesse qu’il est utilisé pour l’enterrement d’à peu près toutes les personnalités que comptent les Etats-Unis (!), et même à la fin du film Platoon.