Je pourrais évidemment commenter ce qui se passe au PS, tant à son sommet, l’activité y semble trépidante. Mais je ne le ferai pas.
D’abord parce que toute cette agitation me lasse un peu. Dans une société gonflée par l’emphase, à lire les médias, chaque geste devient, sans le mériter, crucial, central, déterminant, stratégique… Ensuite, parce que notre calendrier prévoit que le paysage sera défini le 3 octobre. Je vais donc attendre ce moment pour reparler de nos enjeux.
Week-end oblige, je préfère m’intéresser à la polémique lancée depuis 15 jours sur les mannequins trop maigres. Alors que les défilés de mode vont commencer à Paris, ce petit monde ne bruisse que de la décision madrilène d’avoir privé de podium 5 modèles jugés trop filiformes.
Ce débat est vieux comme Hérode. Déjà pour les Grecs (XIIème siècle avant JC), l’être humain devait sculpter et modeler son corps. Au Moyen Age, la « nymphette médiévale » devait être mince, seins petits et ronds, taille plutôt fine et hanches étroites. Rien à voir cependant avec nos top modèles car elle dépassait rarement les 1.5 m.
Il faut attendre la Renaissance (XV-fin XVII) et l’époque baroque pour célébrer les belles plantureuses. La beauté s’incarne alors par les chairs généreuses à l’image des Trois Grâces de Rubens. Du XVII à la 1914, un coup d’œil sur le ventre des hommes et vous connaissiez leur statut social. L’embonpoint symbolisait pouvoir et puissance.
En 1920, les femmes séduites par le corps libre des hommes évoluent vers l’androgynie et le look à la garçonne. Le culte du corps et le grand cycle de la minceur commence. Mais dans la seconde moitié du siècle, une référence crève l’écran Marilyn Monroe, beauté corporelle et sexy. Les années 80 s’opposent à l’idéalisme des années hippies en faisant l’apologie de la laideur avec le mouvement punk. En réaction naît la « beauté santé attitude » qui reflète aussi la crise économique des années 90, le SIDA et la recherche tâtonnante de nouvelles valeurs.
Et aujourd’hui ? Si les contrastes s’accentuent aucun modèle ne domine vraiment. Mais à voir les publicités de cette rentrée, formes et rondeurs sont une valeur en hausse. Ouf….
Sur ce plan j’aurais aimé l’époque baroque, moi.
Salut Queff,
Ton commentaire baroque est maigrelet…
j’ai du mal à suivre, mais j’étais ailleurs pour la St Michel, en fait l’anniverssaire d’un petit fils;
JJ, vas-tu définir de nouvelles formes canoniques. Ce travail sur les nouvelles tailles(compte tenu de l’agrandissement de la population) est terminé que je sache;
plus sérieusement, le déhanchement des haridelles cagneuses m’exapère, avec cette manière de mettre un pied devant l’autre en frottant les chevilles. Elles sont hyponormales, vive le bon goût.
noël
l’epoque baroque sa??