Conseil National du PS hier à Paris. Enfin, il paraît parce que lorsque je suis arrivé à la Maison de la Mutualité, François Hollande venait de terminer son discours… La faute au retard de l’avion, puis de l’encombrement sur le périphérique ! Et aussi à la courte durée de la dite manifestation puisqu’ouverte à 10 h 30, elle s’est terminée à 13 h 15…
Ai-je manqué quelque chose ? Ce n’est pas certain si j’en crois les conversations avec les uns et les autres.
La succession des déclarations de candidatures fut sans surprise. Comme dirait Alain Duhamel, Laurent Fabius a incarné – avec brio mais ce n’est déjà plus un évènement – les socialistes tels qu’ils étaient, Dominique Strauss-Kahn – avec détermination mais il commence à nous y habituer – les socialistes tels qu’ils seront. Et Ségolène Royal – avec application comme souvent – les socialistes tels qu’ils sont.
Par contre, chacun s’accorde à considérer que les glaces fondent, que les lignes craquellent, que le débat s’engage en fait. Ainsi Benoit Hamon du NPS a indiqué qu’il voterait probablement pour Laurent Fabius et le premier secrétaire du Pas de Calais (puissante fédération) qu’il choisissait DSK.
Ici et là, évidemment des tensions existent. J’ai été, par exemple, le témoin d’une véritable agression verbale de la première secrétaire fédérale du Rhône par le maire de Lyon. Motif : ce dernier voulait que 80 nouveaux adhérents qui avaient payé en liquide leur cotisation dans sa section soient enregistrés, ce que nos règles internes proscrivent… J’ai une nouvelle fois pu mesurer combien j’avais de la chance de militer dans le Finistère !
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