L’essentiel de la session d’hier du Conseil régional a porté sur le futur « Contrat de projets » qui doit permettre, en Bretagne comme ailleurs, de programmer de futurs investissements de l’Etat. Il remplace le « Contrat de Plan Etat-Région » que le gouvernement a décidé de remplacer. Personne ne peut lui en faire grief. Outil existant depuis 1982, il a permis un partenariat vivant dans la coordination locale des politiques publiques mais montrait ses limites au fil du temps.
Ainsi aujourd’hui, il manque 132 millions d’Euros non versés par l’Etat pour le solder ! Par exemple pour l’enseignement supérieur, nous n’atteindrons que 65 % du montant contractualisé. C’est ce qui explique que la cité universitaire de Quimper n’a pas pu être modernisée contrairement à ce que l’Etat avait promis. Intervenant au nom du groupe socialiste (40 membres sur les 83 conseillers), j’ai indiqué notre détermination à nous comporter comme des partenaires réalistes et rigoureux mais qu’en retour, nous attendions de l’Etat qu’il agisse avec rationalité et esprit de justice. Car pour le moment, le compte n’y est pas.
Mais les négociations ne font que commencer et Jean-Yves Le Drian a annoncé que nous tiendrions une session extraordinaire sur ce seul sujet le 30 novembre.
Pour avoir des euros, faut des impôts sur la richesse, donc avoir des entreprises innovantes qui encaissent des bénéfices et donc avoir un enseignement performant. Ca tourne en rond.
Pour illuster par l’image:
http://jeanpierre.becker.free.fr/avenir/Blog356.html
DSK Président, pour enclencher une boucle vertueuse.