Dès les premières minutes, il était clair que les rails existaient et que les trains ne risquaient pas de s’en écarter.
Et de fait, il n’y eut aucune embardée, aucune sortie de voie. Durant deux heures, les trois convois ont cheminé côte à côte, sans risque de carambolage.
Les cheminots aux commandes qui connaissaient leur trajet ont conduit avec une vitesse de progression lente, prenant le temps de s’arrêter aux stations attendues : l’ordre juste pour l’une, la social-démocratie pour l’autre, le pouvoir d’achat pour le dernier.
Evitant avec constance les flancs escarpés des montagnes, négligeant les fortes pentes et traversant finement les tunnels, ils surent engager autant que de besoin les roues dentelées pour arracher leur machine et atteindre leur faîte : incarner la France des territoires, la France du futur et la France du quotidien.
Au total, les passagers parvinrent sans difficulté au terminus et purent quitter la rame sans inquiétude, rassérénés par la courtoisie du personnel et disponibles pour un prochain trajet.
Au moins il n’y a pas eu grève…
Personne n’a pris ses responsabilités encore une fois ? Je n’ai pas vu le débat, mais c’est ce que j’en ressors de l’article… Même pas des petites piques lancées juste pour le plaisir ? Le contingent de trains du PS file droit en apparence, alors qu’on sait que c’est la guerre en interne ! Vivement les éléctions à l’intérieur du parti, pour clarifier tout cela ! Ca me démange de voir comment ça va se terminer, peut-être en boucherie, avec Fabius ou DSK en boucher, et Ségolène Royal en bavette d’aloyau ? Ou l’inverse ? Tout semble déjà joué, et pourtant, je suis sur qu’il peut y avoir des surprises dans les chiffres !