Crise en Israël
Vendredi 20 octobre 2006 | Publié dans Clash !
Dès l’origine du système politique israélien, la présidence a été conçue comme une institution essentiellement représentative, sans pouvoirs réels.
En effet, le fondateur de l’Etat, David Ben Gourion était peu désireux de confier des prérogatives importantes à celui qui allait devenir le premier Président d’Israël, Haïm Weizmann et avec qui il entretenait de très mauvaises relations.
Aussi, le Nassi (Président en Hébreu, c’est-à -dire l’ancien titre du chef de l’ancien organisme législatif et suprême du peuple juif en terre d’Israël dans les temps anciens) n’a pu exister, depuis 1948, qu’en raison du poids moral des titulaires de la fonction et de leur prestige personnel.
Cela explique en grande partie la crise que traverse Israël, depuis que la police a recommandé que Moshé Katzav soit poursuivi pour viol et harcèlement sexuel. Conservateur, sépharade, à l’expérience ministérielle faible, élu par surprise contre Shimon Pérès, le 31 juillet 2000, il a toujours été un personnage falot que même son camp peinait à reconnaître.
Il lui reste théoriquement quelques mois puisque son mandat se termine en juillet prochain mais sa démission ne sera pas vécue comme une perte pour ce pays qui reste en dépit de ses dérives, une des rares démocraties dans un océan de régimes totalitaires.
20 octobre 2006 at 20:55
Le président n’a qu’un role représentatif, c’est un simple figurant.
Aussi le systeme à la proportionnel pour le parlement est à l’origine d’une grande instabilité. J’ai l’impression que ce pays traverse toujours une crise politique et que le conflit avec les palestiniens est sans fin.
20 octobre 2006 at 21:17
Ce sujet est totalement d’actualité avec la sortie du film mercredi dernier O Jerusalem de Elie Chouraqui d’après le best seller mondial de Dominique Lapierre et Larry Collins. Je ne l’ai pas encore vu mais les critiques en parlaient depuis plusieurs semaines. Alors, pourquoi pas pour ceux qui sont intéressés par l’histoire de la création d’Israel…
21 octobre 2006 at 2:16
le problème israëlien est fort peu débattu chez nous,trop de controverses possibles, trop d’inconditionnels? Israël s’est constitué en envoyant au diable les gêneurs, c’est une épine définitive dans son pied, Israël paiera un jour ( sans doute lointain) cette erreur au prix fort. Ceux qui ont connu l’exil à Babylone, auraient du en tenir compte.