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Archives mensuelles : novembre 2006
Patrick Le Doaré
Un post un peu tardif car je rentre d’une session extraordinaire à Rennes consacrée au Contrat de Projets que l’Etat propose à la Région de conclure. Malheureusement, je n’ai pu rester jusqu’à la fin des débats car je devais représenter à Quimper Jean-Yves Le Drian pour signer une convention avec la Compagnie Patrick Le Doaré aux côtés de la ville, du Conseil Général et de l’Etat.
Aux Quimpérois présents, j’ai pu souligner combien le travail accompli – depuis 1988 – dans notre ville par cette compagnie professionnelle de danse contemporaine me paraissait utile. D’abord parce que la danse ne peut se résumer au répertoire classique et à ses œuvres majeures. Et si, comme tout art, elle a besoin de connaître et d’entretenir ses racines pour aborder son avenir en toute liberté, en même temps il faut savoir s’ouvrir aux esthétiques contemporaines différentes. C’est ce que fait Patrick Le Doaré avec son « écriture en mouvement ».
Ensuite parce nous voulons conforter durablement la place de la danse au sein du réseau d’équipements culturels bretons. Aujourd’hui il est malheureusement régulier que des spectacles ne rencontrent pas leurs publics. Il nous faut donc favoriser une diffusion plus large d’autant qu’il n’existe pas en Bretagne de salles qui ne lui soient réservées en propre.
Enfin, parce que la rencontre du public et de la danse ne se limite pas à l’expérience de la représentation. Aussi nous voulons soutenir son travail en direction des scolaires. L’école est souvent le premier lieu de la rencontre avec la danse qui est alors une prise de conscience du corps et du mouvement. Art des fureurs, des violences mais aussi expression de l’harmonie et de la liberté ou de l’évasion de l’esprit, elle participe ainsi à la formation de la personnalité.
J’ai donc insisté sur la dimension volontariste de cette démarche du Conseil régional. Car la danse, encore moins que beaucoup d’autres n’est pas un art commercial et sans être particulièrement coûteuse, elle ne peut s’organiser, à un certain niveau, sans aides publiques.
Statut pénal du Président
Jacques Chirac fête aujourd’hui ses 74 ans. Je ne sais quel cadeau il recevra mais il en est un que l’Assemblée pourrait lui offrir : tenir enfin une de ses promesses en votant le projet de loi constitutionnelle réformant le statut pénal du Président. En effet, le 4 octobre dernier, Jacques Chirac avait souhaité que « soit rapidement soumis à la commission » ce texte présenté en conseil des ministres le 2 juillet…. 2003 !!!
L’UMP va-t-elle enfin tenir l’engagement de Chirac pris pendant la campagne électorale en 2002 ? Tout avait pourtant commencé très vite. Dès le 4 juillet 2002, une commission présidée par Pierre Avril était installée afin de « résoudre de manière objective » les difficultés d’interprétation de la Constitution. Composée de 11 juristes dont G. Carcassonne, L. Favoreu, F. Luchaire, D. Maus, P. Truche, D. Soulez Larivière, elle rendait son rapport le 12 décembre 2002. Puis 6 mois après, le Conseil des ministres adoptait un texte révisant le titre IX de la Constitution et tendant à une nouvelle définition de la responsabilité du chef de l’Etat. En octobre 2003, D. Perben déclarait qu’il serait rapidement inscrit à l’ordre du jour du Parlement. Mais depuis, plus rien.
Ce texte n’est pour autant pas parfait. Son ambition est d’étendre l’immunité du Président à toute action devant toute juridiction ou autorité administrative. Ce qui l’amène à changer de nature. Ce n’est plus la fonction présidentielle mais la personne même du Président qui est protégée.
Car comment justifier autrement que le Président puisse être à l’abri de toute action civile ou administrative pour des faits étrangers à sa fonction ? Au nom de quels principes constitutionnels interdirait-on pendant 5 ans, à des justiciables d’exercer leurs droits civils contre un Président qui aurait manqué à ses obligations dans la sphère privée ? Par exemple pourquoi l’épouse du Président ne pourrait-elle demander le divorce contre son mari adultère ?
Pareille impunité me semble injustifiable.
Un couple paradoxal
Je viens d’écouter Marie George Buffet sur RTL et je ne peux m’empêcher de penser à l’histoire des relations entre le PCF et les troskystes. L’époque est vraiment aux basses eaux idéologiques…
Je sais bien que le XXème siècle a refermé la parenthèse soviétique et qu’il n’est pas exclu que le XXIème commence par le dépassement des vieilles rivalités qui ont déchiré le mouvement ouvrier.
Je sais aussi que dans le Panthéon d’Olivier Besancenot, Che Guevara et la bouffarde du sous commandant Marcos priment sur Lénine et la barbichette de Trostky.
Il ne m’a pas non plus, échappé que le gauchisme d’aujourd’hui était déconnecté des visées de changement culturel et de progrès social qui animaient encore ses militants post-soixante-huitard. Qu’hypercritique, il est maintenant uniquement porté par des logiques d’inquiétude et de pure rupture qui reposent avant tout sur le soupçon et la dénonciation.
Mais quand même, que le PCF s’évertue à convaincre la LCR en en appelant à la « raison » de ses dirigeants ne peut que laisser pantois ceux qui ont un peu de connaissance en histoire des idées politiques…
Non à l’expulsion
J’ai appris ce week end que mes filleuls, Edik, Bela et Anna, kurdes géorgiens aujourd’hui sans papiers (voir ma note du 21 octobre) venaient de recevoir leur arrêté préfectoral de reconduction à la frontière.
J’en suis évidemment révolté et je suis passé aujourd’hui les assurer de ma totale détermination à empêcher cela.
Leur demande de statut de réfugiés politiques a été refusée par l’OFPRA. Pourtant cette petite république de la mer noire n’est plus le pays où une « révolution de la rose » avait mené en novembre 2003 une révolution pacifique menant au pouvoir une jeune élite prétendant à la démocratie.
Aujourd’hui, le parlement est à 95 % dans les mains d’un seul parti, la presse d’opposition a presque disparu, la télévision ne se hasarde plus à critiquer le pouvoir. Et en octobre 2005 quand Salomé Zourabichvili, diplomate française, avait été écartée de son poste de ministre des affaires étrangères, des milliers de Géorgiens (entre 5 000 et 10 000) s’étaient rassemblés à l’hippodrome de Tbilissi, la capitale, pour lui manifester son appui. Elle ne cesse depuis de dénoncer les réseaux totalitaires et mafieux qui auraient leurs entrées au gouvernement.
Pour l’heure, l’avocat d’Edik et Bela a formé un recours contre l’arrêté du préfet. En effet, une fois la décision prise, la personne poursuivie peut introduire une action devant le tribunal administratif, puis le Conseil d’Etat. Mais ce recours n’est pas suspensif. Aussi nous savons que cette démarche n’est qu’une étape pour qu’ils puissent rester en France. Je serai de tous les combats à leurs cotés.
Investir dans les bébés
Samedi avant de partir à Paris, j’ai eu la chance de poser la première pierre du Pôle Enfance à Ergué Gabéric avec le maire PS Jean-Pierre Huitric et la vice-Présidente du Conseil général Maryvonne Blondin.
Cela m’a permis de souligner le rôle déterminant des collectivités locales en matière d’amélioration des services aux familles au moment où le gouvernement choisit de restreindre son aide. En effet, dans le budget de loi de financement de la sécurité sociale, le contrat « enfance jeunesse » ne prévoit plus qu’un taux de participation unique de 55 %, contre 70 % pour les dispositifs qu’il remplace (le contrat enfance et le contrat temps libre).
J’ai regretté lors de mon allocution ce désengagement préjudiciable aux collectivités déjà pénalisées par d’autres transferts de charges du fait de l’Etat. Au final, ce seront les familles qui en subiront les conséquences, elles qui restent, quand même, pour chacun d’entre nous la première des sécurités et le lieu des apprentissages essentiels de la vie en société.
Le respect de l’autre et de la collectivité, la prise de conscience des responsabilités de chacun d’entre nous, l’éducation à la citoyenneté se font d’abord au sein de la famille. Aucune institution, pas même l’école, ne pourra jamais la remplacer. Quand la famille est en crise, quand l’autorité parentale est défaillante, quand l’enfant manque d’amour ou de respect, il est privé de repères et de protection. C’est là qu’il devient vulnérable aux influences les plus néfastes.
Voilà pourquoi nos collectivités ont raison de prévoir les équipements pour les aider dans leur tâche éducatrice.