Le PS n’est pas le premier parti à organiser en son sein des primaires. Lancée le 19 septembre 2005 et terminée le 25 février 2006, une telle procédure fut utilisée par l’UMP pour choisir l’adversaire de Bertrand Delanoé en 2008.
Son résultat illustre le manque de fiabilité des sondages qui rythmèrent les débats internes.
Ainsi le 22 novembre, le Parisien publiait une enquête réalisée par l’IFOP auprès d’un « échantillon de sympathisants de l’UMP issus de deux échantillons nationaux représentatifs de la population française». Françoise de Panafieu, député-maire du 17ème arrondissement, y était jugée à droite comme « la mieux placée » parmi les quatre prétendants pour battre Bertrand Delanoë en 2008.
Elle rassemblait d’après cette enquête 46% des sondés de droite, Jean Tiberi en réunissant 24%, Pierre Lellouche, conseiller de Paris et député du 9ème arrondissement, 17% et Claude Goasguen, ancien ministre, député du 16ème arrondissement et président du groupe UMP au Conseil de Paris, 5%.
Et le jour du vote, les 10 927 adhérents parisiens à jour de leur cotisation à l’UMP (soit une participation de 77,17 %) choisissaient Françoise de Panafieu avec 40,69 % des suffrages exprimés devant Claude Goasguen 23,43 %, Pierre Lellouche 18,95 % et bon dernier l’ancien maire de Paris, Jean Tibéri avec 16,98 %.
Difficile de conclure au caractère prédictif de telles enquêtes. Mais qui sait, depuis, ces instituts ont peut être amélioré leur méthodologie !
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On ne va pas déblatérer inutilement sur les sondages; tant de choses sont écrites sur le sujet. S’il n’y avait que les sondages, on n’aurait pas besoin de voter; on va donc voir la vraie grandeur.
Pour ce qui nous concerne, tu peux te renseigner auprès de Gérard Le Gall, le grand spécialiste du parti.