Deux découvertes hier : le salon multilingue de la jeunesse à Pluguffan et l’assemblée générale de Balles à fond.
Et à chaque fois le même constat : l’incroyable vitalité des associations. N’ont pas que les bénévoles soient pléthore, il n’y a jamais assez de bonnes volontés mais ce qui frappe, c’est l’énergie que développent ceux qui s’engagent pendant quelques mois ou quelques années au service des autres au travers de la construction d’un projet commun.
A Pluguffan, il s’agissait, grâce au soutien technique de l’ULAMIR, de rassembler les éditeurs, les auteurs, les libraires qui ont fait du livre multilingue pour la jeunesse le cœur de leur métier. Devant eux, lors de l’inauguration, j’ai insisté sur le rôle majeur que joue le livre dans la préservation d’une culture. Par sa nature même, par son lien immanent avec la langue, par le contact intime que chacun peut entretenir avec lui, il est irremplaçable. Voilà pourquoi le Conseil régional de Bretagne témoigne d’une attention vigilante à ce secteur où l’on trouve 160 maisons d’édition, 1000 titres édités chaque année, 500 emplois et 25 millions de chiffre d’affaire par an le méritent.
A Balles à fond, dont l’AG se tenait sous leur nouveau chapiteau installé face à la nouvelle MPT de Penhars, les préoccupations étaient différentes : comment gérer un succès sans engager l’association dans une spirale financière destructrice. En effet, cette école de cirque – 10 ans déjà – est maintenant très sollicitée dans le département par de nombreuses écoles mais aussi directement par des municipalités qui aimeraient qu’elle conduise des projets en direction des enfants, voire par d’autres associations intéressées par leur chapiteau.
La réunion fut donc un moment de réflexion collective, où l’envie, des bénévoles mais aussi des professionnels que Quimper se dote d’un lieu fixe consacré au cirque, pointait. Dans l’esprit de tous, il était évident qu’ils espéraient que le futur débat municipal puisse contribuer à apporter une réponse.