Investir dans les bébés

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c85IMG_1546.jpgSamedi avant de partir à Paris, j’ai eu la chance de poser la première pierre du Pôle Enfance à Ergué Gabéric avec le maire PS Jean-Pierre Huitric et la vice-Présidente du Conseil général Maryvonne Blondin.

Cela m’a permis de souligner le rôle déterminant des collectivités locales en matière d’amélioration des services aux familles au moment où le gouvernement choisit de restreindre son aide. En effet, dans le budget de loi de financement de la sécurité sociale, le contrat « enfance jeunesse » ne prévoit plus qu’un taux de participation unique de 55 %, contre 70 % pour les dispositifs qu’il remplace (le contrat enfance et le contrat temps libre).

J’ai regretté lors de mon allocution ce désengagement préjudiciable aux collectivités déjà pénalisées par d’autres transferts de charges du fait de l’Etat. Au final, ce seront les familles qui en subiront les conséquences, elles qui restent, quand même, pour chacun d’entre nous la première des sécurités et le lieu des apprentissages essentiels de la vie en société.

Le respect de l’autre et de la collectivité, la prise de conscience des responsabilités de chacun d’entre nous, l’éducation à la citoyenneté se font d’abord au sein de la famille. Aucune institution, pas même l’école, ne pourra jamais la remplacer. Quand la famille est en crise, quand l’autorité parentale est défaillante, quand l’enfant manque d’amour ou de respect, il est privé de repères et de protection. C’est là qu’il devient vulnérable aux influences les plus néfastes.

Voilà pourquoi nos collectivités ont raison de prévoir les équipements pour les aider dans leur tâche éducatrice.

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Une réponse à Investir dans les bébés

  1. noël dit :

    Sur l’éducation au sein de la famille, c’est basique et essentiel; et « l’éducation » nationale ne pourra jamais la remplacer qu’il y ait 15 ou 25 élèves par classe.
    Sur le désengagement de l’état, auquel les collectivités doivent se substituer; je voudrais bien qu’un jour on puisse se dire entre nous,quel doit être la limite de l’engagement de l’état; le problème, c’est que s’il se retire, il doit aussi nous retirer les impôts en conséquence; transfert pour transfert. Je ne sais pas si les choses sont claires sur les rôles respectifs des uns et des autres? et des moyens naturellement. J’ai l’impression d’en parler de temps à autre sur ce blog, mais manifestement, je ne comprends rien et je ne dois pas être dans le coup.

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