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Archives mensuelles : décembre 2006
Vacances
Pour la première fois depuis le 1er juin, je vais interrompre ce blog jusqu’au 7 janvier.
Le premier semestre sera en effet très chargé, et je ne pourrai sans doute pas consacrer tout le temps que j’aimerais à ma famille. Aussi pendant une semaine, ce sera silence total.
Dès la rentrée, tous les socialistes continueront leurs efforts pour construire la victoire. Une campagne électorale est toujours un moment de liberté et un moment de vérité.
C’est l’occasion de nouer un dialogue en profondeur avec les Français. C’est l’occasion de faire des choix puis de les proposer en toute clarté aux électeurs. C’est le moment d’offrir des perspectives à la France pour qu’elle joue pleinement son rôle au cœur de l’Europe et sur la scène du monde. C’est un moment de vie démocratique exceptionnel où la parole est rendue au peuple souverain et où il va rendre tranquillement, lucidement son arrêt.
Avec la désignation de Ségolène Royal, un mouvement a commencé, un chemin se dessine, un espoir se lève, nous aurons cent jours pour le faire aboutir.
Que 2007 apporte à tous ceux qui me font l’amitié de me lire, tout le bonheur et les succès qu’ils espèrent !
Europe
La Roumanie et la Bulgarie vont faire après demain, leur entrée dans une Union européenne de plus en plus rétive à l’élargissement, malgré l’intégration relativement aisée des dix derniers venus.
Le même jour, la Slovénie, nation très europhile, va devenir le 13ème pays à utiliser la monnaie unique européenne, évènement que ses habitants attendent avec sérénité et enthousiasme.
Et en France, j’ai le sentiment, de campagne électorale en campagne, de référendum en succès populistes, que la construction européenne est devenue un empêchement au bonheur d’être ensemble. L’Europe n’est plus vécue que comme « contrainte » ; l’Europe est entrave, elle brime les « souverainetés », elle empêche le passage des promesses électorales. Le nationalisme qu’on croyait oublié est de retour. D’extrême-gauche et d’extrême-droite, il se mobilise et il se regroupe. Il semble admis qu’à part les « européens de service », chacun ressent l’Europe comme invendable. Ou inavouable. Cette construction visionnaire fait peur et plus rêver.
Je ne partage pas ce pessimisme. Notre peuple mérite mieux. Si nous sommes courageux, l’Europe sera dans le monde l’égale des Etats-Unis, cet équilibre changera le monde, et la France sera à l’origine de ce nouvel équilibre. Mais y a-t-il encore des européens ? Y a-t-il encore dans les peuples et parmi les dirigeants de l’Union des gens qui y croient dur comme fer ? J’espère que Ségolène Royal saura être un porte voix pour lancer « Europe réveille toi !».
Journal de référence
Je suis, et depuis longtemps, extrêmement critique sur les choix de Jean Luc Mélenchon, sénateur PS de l’Essonne. Je crois même ne jamais avoir partagé l’un de ses engagements. Et à bien des égards, je m’interroge sur les raisons de son maintien au sein du parti socialiste.
Mais ces dernières notes sur son blog sont tout à fait instructives sur les rapports entre les politiques et la presse. Pour le lecteur non averti, les articles que publient les quotidiens traduisent une réalité décrite après enquête d’un journaliste. Leur poids est donc considérable car ils ont l’apparence de la neutralité.
Mélenchon démontre avec force que, malheureusement, cette impression est souvent erronée. Les articles peuvent ne relater – et donc crédibiliser – qu’une rumeur ou pire s’inscrire dans un discours politique propre au journal. Et cette pratique est d’autant plus courante que les journalistes ne rendent jamais de comptes alors qu’ils s’instaurent si volontiers en juges des autres.
En fait, sa mésaventure qu’il convient de découvrir en lisant sa première note, puis en découvrant le papier publié par le Monde avant de prendre connaissance de sa seconde note confirme que l’information est devenue un produit comme un autre. Révérence face aux puissants, prudence devant l’argent, assurément cette double dépendance de la presse étend le royaume de la pensée conforme.
La Saga de la Maison Blanche
Je venais de finir de dévorer cet ouvrage – que je vais conseiller à mes étudiants de Licence 1 avec lesquels, en janvier, je vais étudier le système présidentiel américain – quand j’ai appris la mort de Gerald Ford, 38ème Président des Etats-Unis.
Il est l’un des personnages que l’on croise dans ce passionnant voyage à travers l’histoire des Etats-Unis. Car pour raconter deux cents ans d’intrigues, de passions et de domesticité, l’auteur fait de la demeure présidentielle son fil conducteur. Il construit son récit, qui se lit comme un véritable feuilleton, autour de cette modeste bâtisse, symbole d’une présidence qui se voulait modeste.
Le livre fourmille d’anecdotes le plus souvent amusantes sur les marottes des présidents américains et de leurs luttes parfois contre leur propre parti.
On découvre ainsi les présidents qui ont, à ce jour, occupé le bâtiment depuis son inauguration, en 1800 et qui n’ont pas tous été des hommes exemplaires ou de grands chefs d’Etat… Par contre, beaucoup étaient des personnages hauts en couleur, comme John Adams, qui préféra quitter la Maison-Blanche à 4 heures du matin pour ne pas voir son successeur, Thomas Jefferson (3ème Président), prêter serment.
Ou Theodore Roosevelt (26ème Président), chasseur et intellectuel, fermier et soldat qui entraînait les ambassadeurs européens en habit et chapeau de soie dans la campagne avoisinante.
Ou encore Calvin Coolidge (30ème Président), Buster Keaton de la politique qui ne travaillait que de 10 h à midi et dont le mot d’ordre était « si vous ne dites rien, on ne vous demandera jamais de le répéter ». Sans parler de Ford, justement qui était le prototype du «type désespérément bien» mais que l’histoire traita si mal en raison de quelques lapsus comme « si Lincoln était encore vivant aujourd’hui, il se retournerait dans sa tombe »…
Pour finir, si vous voulez profiter d’une petite visite guidée du bureau ovale par l’actuel Président (43ème dans la fonction) Bush ou du bureau du vice-président par Dick Cheney, vous pouvez vous rendre sur le site officiel de la Maison Blanche.
Kaamelott
L’humour télévisuel se résume en général à tout ce qui se passe en dessous de la ceinture. Parce que sans doute, ce qui est gros(sier) fait rire.
Et bien avec Kaamelott, nous avons affaire à une troupe de fondus qui émaillent leur propos de termes choisis dans les tréfonds du vrai argot, dans le burlesque traditionnel mais indémodable et dans le décalage de situation. Alors comment ne pas remercier son créateur Alexandre Astier et sa troupe de joyeux drilles de tirer la ficelle du comique vers le haut ?
Dans le style décalé des Monty Python, cette série quotidienne de 4 minutes et demi dépoussière la légende d’Arthur. Dans un univers déjanté, on découvre une galerie de personnages poussés à l’extrême et tous attachants.
Comme les anglais, Alexandre Astier n’a aucune révérence pour ses héros. Guenièvre est une dinde, Lancelot un poltron psychorigide, Merlin un abruti nullissime, Karadoc n’a pas inventé l’eau chaude, Perceval à la bêtise hilarante, Léodagan dont chaque phrase fait mouche et surtout le roi Arthur, invivable à l’humour cynique.
Chrétien de Troyes doit se retourner dans sa tombe mais comme 5 millions de fidèles, pendant ces queslques jours où l’actualité est moins dense, prenez le temps de regarder quelques épisodes sur M6 à 20 h 35 et vous verrez que c’est une sinécure (C’est pas faux !).