Depuis mercredi, je découvre que le Canard Enchaîné est un hebdomadaire très lu ! En effet, je ne compte plus les interpellations amusées dont je fais l’objet depuis que j’ai été la cible d’un petit articulet fielleux figurant dans sa page 2.
J’imagine que la plupart (!) de mes interlocuteurs veulent être agréables quand ils me félicitent pour ce privilège mais il est des notoriétés parfaitement injustifiées ! Car, non seulement je n’ai absolument pas tenu les propos qui sont rapportés mais en sus, je les trouve insupportables.
Je réévalue ainsi la véracité de ce que l’on peut trouver dans le Canard car le vrai et le faux sont adroitement mêlés. Oui, j’ai participé à la réunion organisée par Dominique Strauss-Kahn dimanche dernier à Paris. Oui, j’étais le premier intervenant car chargé du rapport introductif sur le bilan de la campagne interne. Oui, j’ai ironisé sur la disposition des lieux, moquant ainsi les « bons élèves » que nous étions puisque la veille au CNIT lors du séminaire présidentiel organisé par le PS, une part importante des communications portait sur la dimension pratique des forums participatifs.
Mais non, je n’ai à aucun moment évoqué Ségolène Royal. Pas une des 20 minutes de mon propos n’a concerné un autre sujet que le PS, sa campagne interne, ses adhérents. J’imagine d’ailleurs que quelques uns des 400 participants pourront ici témoigner de ma sincérité. D’ailleurs, plusieurs bloggueurs ont déjà fait des comptes rendus et aucun n’évoque ces propos, que ce soit Akli, Gilbert ou Hugues. On retrouvera d’ailleurs ici l’essence de mon propos.
Au total, je m’étonne de cette histoire. Notre réunion était interdite à la presse. Elle s’est conclue par une décision : ne pas créer de courant au sein du PS car le rassemblement est la condition indispensable à la victoire de Ségolène. Qui a donc intérêt à suggérer qu’un responsable socialiste jouerait contre son camp ?
Je confirme d’autant plus volontiers que le propos de Jean-Jacques portait sur notre campagne interne passée et que les remarques dont il avait à nous faire part n’étaient pas toutes sympathiques à notre égard comme à celui de Dominique Strauss-Kahn. L’humour dont il fit preuve était d’abord à nos dépens. Même si le discours imagé fleurant bon le littoral breton nous donnait quelques espoirs pour la suite.
Le Canard était bien mal inspiré de reprendre des racontars. L’auteur de « la mare aux canards » ne pouvait être sur place.
Effectivement j’étais présente et tu n’as jamais dit ça. Ni même insinué.
S’il y avait un journaliste infiltré dans la salle, il avait oublié son sonotone…
J’en profite d’ailleurs pour te féliciter pour ton intervention.