Hier, à Gourvily, c’était de la folie, y compris quand je suis passé à 21 h 30 en rentrant de la gare où j’ai récupéré mon fils qui rentrait de Rennes. Et sans nul doute aujourd’hui, les supermarchés seront encore très fréquentés…
Par principe, je ne suis pas favorable à l’ouverture des magasins le dimanche. Je sais bien qu’on fait valoir que les salariés sont généralement libres de refuser d’y travailler. Mais ceux qui avancent cet argument font semblant d’oublier que la plupart ont besoin d’améliorer leur pouvoir d’achat et qu’ils ne le font pas forcément de gaieté de cœur.
En sus, je ne vois pas l’impact sur le chômage. Si les ouvertures se multipliaient, on glisserait rapidement vers une généralisation touchant le commerce, puis l’industrie. On ne peut pas imaginer que les grandes surfaces ouvrent pendant que les petits commerçants restent fermés, la concurrence serait fatale à ces derniers. Ce serait la surenchère. Et à terme, toute l’activité économique reprendrait le dimanche. Michel Edouard Leclerc, lui-même, reconnait que « si tout le monde ouvrait le dimanche, il n’y aurait pas une augmentation de chiffre d’affaires suffisante pour couvrir les charges supplémentaires de chaque magasin ».
Et quid des consommateurs ? S’ils se rendent dans les magasins ouverts le dimanche, ce n’est pas par nécessité, ils profitent simplement de l’occasion sans se demander s’ils accepteraient, eux, de travailler ce jour là…
Contre aussi, mais quelquefois ça rend service, juste comme ce matin quand on a oublié quelque chose.
joyeux noël aux commentateurs et a JJ qui nous gratifie de ses réflexions.
contre, contre et archi contre, déjà que les salariés de la grande distribution font partie des moins bien lotis de notre société, mais en plus les contraindre à bosser les jours ou les gens financièrement plus à l’aise profitent de leur famille uniquement pour permettre à ces derniers de mieux assouvir leur fièvre consommatrice me dépasse… ou alors il faut être radical et abroger le principe même des jours fériés pour tout le monde, remaner le dimanche à une journée normale et transformer ces journées (svt d’origine religieuse) en capital qui s’aditionnerait aux journées de congés … c’est pas demain la veille … mais bon ca serait peut être plus utile de trouver une banque ou une assurance ouverte un lundi ou un samedi après midi
« Je sais bien qu’on fait valoir que les salariés sont généralement libres de refuser d’y travailler. Mais ceux qui avancent cet argument font semblant d’oublier que la plupart ont besoin d’améliorer leur pouvoir d’achat et qu’ils ne le font pas forcément de gaieté de cœur. »
En effet, et sans compter les pressions qui seront exercées sur les salariés qui seraient rétissants à travailler le dimanche.
De plus, les militants de l’ouverture des commerces le dimanche oublient l’impact sur la vie de famille – lorsque celle-ci est encore possible – desdits salariés ; le dimanche restant le seul jour de la semaine où tous les membres d’une famille ont la possibilité de se retrouver.
Enfin, il serait intéressant de savoir quelle(s) catégorie(s) fréquente(nt) les magasins le dimanche et quelles sont les motivations. Ces personnes n’ont-elles vraiment pas le choix de faire leurs courses le dimanche ? Pour les motivations, si l’on prend l’exemple de Truffaut, cela ressemble plus à la petite promenade dominicale qu’à une véritable nécessité…
En attendant que le problème trouve une solution, je souhaite à l’auteur de ce blog et à ses visiteurs de bonnes fêtes de fin d’année.
On trouve aussi des gens d’accord avec cette réflexion »travailler plus pour gagner plus », cela mériterait plus ample réflexion…
Je vois une moyenne surface à côté de chez moi, qui ouvre le dimanche matin depuis deux ans environ. Je constate que c’est archi plein et les gens n’y viennent pas pour des bricoles. De plus, il y a aussi le marché de St Louis qui n’existait pas autrefois, et qui est également très fréquenté.
Il faut distinguer l’alimentaire et le reste, et la saison estivale?
Quel devrait être la juste mesure?