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Archives mensuelles : janvier 2007
L’école à Briec
Troisième débat participatif hier soir à Briec sur le thème « éducation, formation, accès à l’emploi ». En fait, l’essentiel de nos échanges tournait sur l’école fort malmenée depuis 5 ans : coupes budgétaires sans précédent, postes d’enseignants supprimés, aides-éducateurs et surveillants liquidés.
Il y aura demain fort à faire, d’autant que si notre système éducatif a su relever le défi de la massification, celle-ci ne s’est pas prolongée par une véritable démocratisation : 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans qualification… Et les enfants de famille ouvrière ne représentent que 10 % des étudiants. Les inégalités de départ (revenu, logement, santé) ont un effet direct sur les résultats scolaires.
La vieille formule de Jaurès selon laquelle l’école était « le vestibule des temps nouveaux » reste pourtant vraie. Et nous ne gagnerons pas le pari de son efficacité, à un moment où la mondialisation demande de développer les compétences et les qualifications, sans gagner celui de la justice.
Dans ce contexte, il nous faudra prendre les politiques initiées par la gauche depuis les années 1980, une priorité budgétaire qui ne s’est jamais démentie, des mesures pour individualiser les pédagogies, la définition d’une culture commune, la valorisation de l’enseignement professionnel, avec notamment les lycées des métiers, la création d’un service public de l’enfance (idée très débattue hier soir) ; le développement des langues vivantes,…
La mauvaise idée de Madrid
En fin de semaine dernière, à Madrid fut organisée, à l’invitation de l’Espagne et du Luxembourg, une réunion des 18 pays qui ont ratifié le traité constitutionnel.
Je n’ai pas bien compris son ambition. Faut-il comprendre que les pays qui ont rejeté le traité constitutionnel ne sont plus légitimes pour participer à la réflexion sur l’avenir de l’Union européenne ?
Elle me semble en sus irréaliste et dangereuse. Irréaliste, car elle n’imposera pas aux pays qui ont dit « non » de revoter le même texte, pas davantage qu’elle ne conduira ceux qui ont suspendu la ratification à la reprendre. Dangereuse, car elle risque de figer les positions en Europe alors même que la période exige un rassemblement de tous les États de l’Union autour de l’élaboration d’un nouveau traité institutionnel. Comme l’écrit justement Pierre Moscovici, ce n’est pas par l’entretien des clivages, mais par la recherche du compromis, que l’Europe politique parviendra à sortir de l’ornière.
Elle marque, aussi, avec éclat la faiblesse actuelle de la France. C’est, je crois, la première fois depuis 1957, qu’une réunion européenne se tient sans représentation de notre pays…
Sans fois sur le métier…
Après la bonne surprise du 21 décembre dernier avec l’annulation par le tribunal administratif de Rennes de l’arrêté d’expulsion pris par le préfet à l’encontre de mes filleuls Edik, Bela et de leur petite fille Anna, la douche froide ! Je viens d’apprendre que la préfecture venait de faire appel devant le tribunal de Nantes.
Je ne peux évidement pas reprocher au Préfet et à ses services d’appliquer leurs prérogatives mais sincèrement quelle obstination dans le refus d’examiner avec humanité la situation… Comment ne pas y voir le résultat de la pression mise par le Ministre de l’Intérieur pour « faire du chiffre » en terme d’expulsions ?
Nous voici donc dans une nouvelle phase d’incertitude. Heureusement, au fur et à mesure que le préfet fait monter la pression, la solidarité grandit et le réseau de solidarité se densifie. C’est bien notre seule satisfaction en ce moment…
Plier pas rompre
Confucius prévenait qu’une « une petite impatience peut ruiner un grand projet ». Découvrant tous les quotidiens que je n’avais pas eu le temps de parcourir dans la semaine, je pense à cette phrase en lisant l’agacement des éditorialistes.
Comment la campagne ne suit pas le rythme qu’ils aimeraient ? Comment Ségolène Royal refuse de se plier à leurs injonctions et persévère dans sa volonté de conduire jusqu’au bout la phase des débats participatifs ? Et qu’écriraient-ils si notre candidate changeait le tempo qu’elle s’est choisie ? Qu’elle cède à la panique ?
Alors évidemment, le bocal médiatique s’emballe et s’auto-intoxique, ravi de constater que les sondages fléchissent ! Là encore, comment croire que de passer de 33 % d’intention de vote dans le dernier SOFRES à 31 % traduise une vague de fond alors même que l’on est dans l’épaisseur de la trop souvent oubliée marge d’erreur ? Il suffit d’écouter autour de soi pour comprendre que la cristallisation des électorats est encore extrêmement faible…
Le seul chiffre vraiment intéressant, c’est la proportion de personnes interrogées, certaines d’aller voter mais n’exprimant pas d’intention de vote, qui se situe aujourd’hui à 13% pour le premier tour et à 18% pour le second tour, soit une baisse d’environ 10 points par rapport à janvier 2002, signe de l’intérêt que suscite ce prochain scrutin…
Pour le reste, que nos journalistes parisiens relisent la Fontaine, « le chêne et le roseau » ou « le lièvre et la tortue ».
Créatif mais portable
Dans mes petits plaisirs personnels figurent une attention à la mode. Je ne pense pas comme Platon que le corps soit une cage ! Je la regarde comme un enfant peut être fasciné par un ciel étoilé en été. Tellement étranger à sa réalité mais intéressé par sa brillance. Ne pouvant évidemment acheter ce qui s’y crée, je la consomme donc à la télé ou dans les journaux.
Alors qu’à Paris, se déroulaient les défilés haute couture « printemps été », à Milan s’exposait la mode « homme » « automne hiver 2008 ». Et visiblement, une nouvelle génération de stylistes s’attache à moderniser les classiques masculins. Cela se constate rien qu’aux choix des mannequins dont le physique et les mensurations correspondent plus à l’homme de la rue.
Jusqu’à présent les hommes avaient le choix entre des vêtements basiques et des silhouettes extraordinaires de créateurs qui considéraient la mode comme de l’art plastique. Du coup, il y avait un énorme fossé entre ce qui défilait sur les podiums et l’habillement dans la rue.
Je crois voir arriver de jeunes talents comme Alessandro Dell’acqua (photo) plus subtils, qui choisissent la mode masculine et à l’inverse de leurs prédécesseurs qui s’y refugièrent car leur sage créativité ne leur permettaient pas d’entamer une carrière dans la mode féminine. Ils n’en sont que plus prometteurs.