Curieuse la cérémonie des vœux d’hier soir à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Quimper Cornouaille.
En ouverture, Jean-François Garrec, son président, qui fut un temps adjoint au maire de St Evarzec s’est vivement inquiété du fait que «les financements publics privilégieraient Brest et Rennes ». Puis lui répondant, le secrétaire général de la Préfecture, Michel Papaud, a brossé un paysage idyllique dans lequel l’Etat serait naturellement prodigue et judicieusement stratège aux cotés des Cornouaillais.
Aucune de ces versions n’est la mienne. D’abord, je m’étonne que le Président de la CCI, si prompt à en appeler au soutien des élus, ne prononce pas une seule fois le nom de la région Bretagne… Le Conseil général fut généreusement cité, la ville de Quimper n’eut pas à se plaindre non plus tout comme celle de Concarneau ou de Quimperlé. Mais de l’instance régionale point. L’ancien conseiller régional au titre de l’UMP que fut Jean-François Garrec a-t-il oublié ses compétences ? Ignore-t-il que le contrat de Pays que nous venons de signer injecte 26 millions d’euros dans notre territoire dont 20 serviront à financer 72 projets d’envergure régionale ?
Ensuite, je suis surpris du fait que seule la préfecture soit appelée à s’exprimer. Il fut un temps où les élus pouvaient aussi donner leur sentiment. Quelle est donc cette vision d’une Cornouaille où le débat économique se joue entre un simple établissement public à caractère administratif et l’Etat ? Si tel était le cas, la Ligne à Grande Vitesse qui mettra Quimper à 3 H de Paris ne serait qu’un vœu pieu.
Enfin, inutile d’insister sur le caractère factice de l’intervention du représentant du gouvernement. Ses oublis résonnent plus fort que ses propos. Rien sur le refus du Premier Ministre de s’engager dans la voie de la régionalisation des fonds structurels européens aujourd’hui bien mal gérés. Rien sur la réalité des délestages des compétences organisés sans compensation financière vers les assemblées territoriales…
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Je viens de finir quelques images en 3D d’un projet qui favorise les transports maillés sur un territoire donné, avec comme objectif de stopper l’hécatombe de 5000 morts par ans sur les routes en France, et de le faire fonctionner à l’aide des énergies renouvelables. Cela ne peut être qu’un projet collaboratif et collectif, mené au niveau européen pour avoir une compatibilité de fonctionnement. Cela ne peut donc que vous intéresser, pour vous faire une idée et une opinion:
http://jeanpierre.becker.free.fr/monorail/index.html
L’analyse technologique permet l’innovation. Ensuite le politique doit organiser le capital risque nécessaire à la mise en place au niveau européen de l’ensemble du système, un peu comme Airbus.
Le projet est public, et je ne l’ai pas breveté, il est par essence dans le domaine public.
C’est alors un avantage que de ne pas investir dans le TGV.
Pour la partie Est, il a fallut 25 ans et 5 milliard d’euros pour gagner une heure depuis Thionville d’où je prends de temps en temps le train.
http://www.lgv-est.com/rff-construit-la-lgv.php?pg=290
Je doute fort que l’on puisse mobiliser pareille somme pour la Bretagne qui finit en impasse en terme de parcours ferroviaire.
Je vous sens intéressé du coup…
Je viens de visionner le projet de jpb. Entre une idée et la réalisation et la réussite des essais et la mise en exploitation, il y a beaucoup de chemin à parcourir! Il faudrait soumettre votre idée à Bertin pour qu’ils la décortiquent. Ils en ont l’habitude.
Les CCI dans le finistère sont des machines à quoi faire? Et pourquoi trois? Quelle efficacité?
a noel, une cci est un organisme para public charge de gerer des infrastructures: ports ,aeroports,tourisme, aide et assistance aux pme-pmi. creation developpement accompagnement (pepinieres et incubateurs ), formation professionnelle : centre de formation des apprentis, ecole de commerce…..developpement du commerce, cfe : centre de formalites des entreprises et j en oublie..quant au fait qu il y en ait trois en 29 c est une maladie bien francaise : pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. notre beau pays est un millefeuille d organismes divers et varies qui ressemblent au patchinko japonais, un jeu qui consiste a mettre un euro dans le haut de la machine et au final qui restitue quelques centimes destines a la mise en oeuvre d un projet ou d une politique, mais tout le monde est satisfait car il a participe et donne son avis. mo2 l insolent