Aujourd’hui, fin de l’insoutenable suspense : Hulot sera-t-il candidat ? Je confesse mon indifférence. Par contre, la place de l’environnement dans la campagne m’intéresse car ce n’est pas un thème nouveau.
Déjà en 1974, René Dumont tel le savant Philippulus que croise Tintin dans « l’Etoile Mystérieuse » annonçait tous les périls. Et depuis cette première, en dépit des accidents technologiques majeurs (Bhopal, Seveso, Tchnernobyl, Exxon Valdez…) l’environnement demeure un thème à éclipse. Une fois passée la crise, une fois oubliées les bonnes résolutions, revient l’ordinaire de la politique : sécurité publique, chômage, croissance, retraite…
Et je ne suis pas sûr que ce constat appartienne au passé. Les résultats du baromètre politique français du CEVIPOF sont instructifs. A la question « quel est le problème qui vous paraît le plus important aujourd’hui pour la France ? » 3 % des personnes citent l’environnement dans la première vague de mars dernier et 5 % dans la seconde de septembre. C’est ainsi le 9ème thème sur les 11 proposés.
Je n’y vois pourtant pas une absence d’intérêt mais le simple constat que, mis en concurrence avec d’autres enjeux, il ne résiste pas.
Indifférent à Hulot ! Donc prêt à accepter une multitude de candidatures pour être sûr d’avoir Le Pen au second tour ? Désespérant
Pourquoi faire des débats participatifs puisque il y a les sondages
C’est qu’il s’agit avant tout de dégager des solutions qui ne peuvent être traitées pour la pluspart que sur le mode collectif, et que le citoyen se trouve démuni. L’ensemble de ces solutions doivent de plus être cohérente entre elles-mêmes, et ne pas faire baisser son niveau de vie. Le politique n’a pas la culture technologique de base pour y faire face, alors ça tarde à se mettre en place.
Mais petit à petit on y arrive, le virage est déjà pris, et tout va s’accélérer: nouvel habitat, nouvelles énergies éolienne et solaire, nouveau mode de transport et adaptation de la société à une façon de vivre plus cool. Une autre façon de vivre qui ne recoupe pas le champ classique de la politique, mais qui la contrôle.
L’émission Capital de la 6 que j’aime bien nous montrait hier la forte réactivité des américains aux thèmes écolos, notamment côté ouest, dans une forte démarche individuelle bien dans leur style, mais qui va se concrétiser rapidement par une forte réduction de leur facture énergétique. On sera toujours à la traîne…
On peut comprendre les français et le taux de CO2 de leur bagnole, quand ils estiment avoir d’autres chats à fouetter; il y a toujours plus urgent.
On paiera la facture plus tard et plus salée, il faudra payer.
Et l’édito de OF de ce matin montre aussi des vérités à ne pas dire. Que d’inconsistance!
Et bien je me sens déçue par son abandon. A vrai dire je ne suis pas non plus une partisane de la multiplication des candidatures mais je trouve qu’il est plus que temps de regarder la réalité en face et d’agir pour l’environnement. Alors oui il aurait peut être eu mon vote comme coup de gueule!
Je fais partie des gens qui traversent une partie du finistère pour se rendre au travail. Par bonne conscience je me dis est-ce qu’il existe des solutions alternatives : on me parle du train : gare la plus proche à 20 min (la faute au car à 2€ du CG29 qui en plus ne roule pas aux heures de pointe), co-voiturage mais pas toujours évident avec les necessités de service..ça conjugué à une commune très verte qui ne pratique pas le tri sélectif ….
Ce qui m’agace chez les socialistes ou même chez les électeurs de gauche c’est qu’on est obligé de voter pour la candidate PS de peur du 21/04/2002 ..Seulement sortir l’épouvantail de son placard tous les cinq ans c’est un peu léger, je pense donc qu’il est grand que le discours de Royal s’étoffe car pour l’instant je reste dubitative à son égard (cf: intervention sur le Québec).
La solution pour le transport existe:
http://jeanpierre.becker.free.fr/monorail/index.html
ce serait idéal pour la Bretagne. Encore faudrait-il trouver un élu avisé pour en faire la promotion.
La prise en compte des problèmes écologiques nécessiteraient un refonte globale de notre vie actuelle. L’exemple est simple pour l’énergie. IL est necessaire de diminuer notre consommation énergétique. Qui est prêt à diminuer ses transports, son chauffage, sa consommation électrique, sa consommation tout court. Accepteriez-vous de ne chauffer qu’une seule pièce dans la maison, de n’avoir qu’une seule ampoule par pièce habitable, et de réfléchir à deux fois avant de faire un déplacement autre qu’à pieds ou en vélo.
OK, bien sur ,pour les énergies renouvelables mais combien de milliers ou de centaines de milliers d’éoliennes nécessaires, combien de km² de cellules photovoltaïques ?. Accumulez les économies de bouts de chandelles, pardon, les économies d’électricité en ne laissant pas la télé en veilleuse ou autre recommandations ne résoud aucunement le problème de la consommation énergétique.
On s’achemine vers un énergie chère,très chère, plus chère encore; et la majorité des citoyens le ressent très bien. L’écologie, tout le monde est pour, à condition que je ne me prive de rien…… Vous avez dit individualisme?
les cellules photovoltaïques, d’après ce que j’ai vu pour les USA, c’est beaucoup moins que je ne pouvais imaginer, pour remplacer toute l’énergie électrique existante.
Pour la france, ça ferait 1% du territoire? Quelqu’un a-t-il un calcul a proposer?