Qu’aurait pensé l’Abbé Pierre qui toute sa vie porta l’espérance des pauvres, des images diffusées par les télévisions ce matin lors de la messe de funérailles à la cathédrale Notre-Dame de Paris ?
D’un coté, durant deux heures, à l’extérieur sur le parvis, dans un froid visiblement glacial, une petite foule de tous âges et de tous milieux regardait la cérémonie sur écran géant, versant parfois des larmes.
De l’autre, à l’intérieur non loin des compagnons d’Emmaüs, à coté du gouvernement au complet, Jean Reno, Lambert Wilson et Laetitia Hallyday sur laquelle la caméra s’arrêta complaisamment…
Je me demande si chacun était à sa place ?
M’enfin c’est pas possible ça, il fait froid en plus le jour ou on m’enterre…
Apparement, tout le monde était à sa place, l’abbé dans son costume de sapin, les figurants autour de la boite, et les spectateurs devant les écrans, sur le parvis de la cathédrale et dans leur salon bien au chaud.
Que tous nous lui rendions un hommage est déjà en soi un miracle.
Salut l’artiste au coeur transis devant la misère du monde…
La mort de Édouard MAZÉ à Brest, en 1950, l’avait déjà fait rugir !
Alors, aujourd’hui… sur le parvis, la vraie France qui, elle, a adhère à son message.
Après la guerre, sur les conseils de l’entourage de De Gaulle, et l’approbation de l’archevêque de Paris, il est élu député de Meurthe-et-Moselle aux deux assemblées nationales constituantes (1945-1946), comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) de résistants démocrates-chrétiens, puis à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951, où il siège d’abord sein du groupe MRP.
En 1947, il est vice-président de la Confédération mondiale, mouvement fédéraliste universel (mondialisation démocratique). Avec Albert Camus et André Gide, il fonde le comité de soutien à Garry Davis, citoyen du monde, qui s’oppose à la remontée rapide des égoïsmes nationaux et déchire son passeport devant l’ambassade américaine.
Il se désolidarise du parti politique après « l’incident sanglant » de Brest d’avril 1950, ayant provoqué la mort de l’ouvrier Édouard Mazé. Dans sa lettre de démission du 28 avril 1950, Pourquoi je quitte le MRP, il dénonce les positions politiques et sociales du Mouvement. Il rejoint ensuite la Ligue de la jeune République, mouvement chrétien socialiste. Mais, il ne se représentera plus à l’Assemblée à la fin de son mandat : sa courte carrière politique se termine en 1951 et l’Abbé Pierre retourne à sa vocation première de prêtre-aumônier et s’investit, avec sa petite rente d’ex-député, dans ses actions caritatives.
(source Wikipédia)
ils y en avaient qui devaient être là pour vérifier que cet emmerdeur était bien mort mais ces enfants ont pris la relève. Il ne les a pas reconnus officiellement puisqu’ils ne portent pas son nom et se font appeler Don Quichotte.
Il faut quant même rappeler que son bilan est globalement négatif car aujourd’hui c’est presque comme en 1954, il fait toujours aussi froid sur les trottoirs
De plus je n’aime pas ces icônes de la chrétienté qui font oublier que depuis 15 siècle ses églises se sont toujours trouvées du coté des puissants et ont toujours mis en avant l’obéissance comme valeur première pour maintenir le peuple à la botte de toutes sortes de tyran, même en Pologne communiste où des ambitieux prélats n’ont pas hésité à collaborer quand des curés du genre de l’abbé Pierre se faisaient massacrer
Triste Monde Tragique