Après la bonne surprise du 21 décembre dernier avec l’annulation par le tribunal administratif de Rennes de l’arrêté d’expulsion pris par le préfet à l’encontre de mes filleuls Edik, Bela et de leur petite fille Anna, la douche froide ! Je viens d’apprendre que la préfecture venait de faire appel devant le tribunal de Nantes.
Je ne peux évidement pas reprocher au Préfet et à ses services d’appliquer leurs prérogatives mais sincèrement quelle obstination dans le refus d’examiner avec humanité la situation… Comment ne pas y voir le résultat de la pression mise par le Ministre de l’Intérieur pour « faire du chiffre » en terme d’expulsions ?
Nous voici donc dans une nouvelle phase d’incertitude. Heureusement, au fur et à mesure que le préfet fait monter la pression, la solidarité grandit et le réseau de solidarité se densifie. C’est bien notre seule satisfaction en ce moment…
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Comment peut-on apporter notre soutien à cette famille ?
N’y a-t-il pas de collectif afin de leur apporter un maximum de soutien ?
Réaction de JJU :
Personnellement, je travaille en direct avec Denise Le Bars, la présidente du collectif Droit d’Asile de Quimper qui se réunit au CICODES, rue Jean Rameau à Quimper.
Ce n’est pas par ce que le préfet fait appel qu’il va gagner, et je pense que le préfet s’il n’a agit sur ordre »parisien » pouvait se passer de cet appel!!
tous les préfets de France ne sont pas des Jean Moulin et celui-ci en particulier ! je les plains, j’espère avec raison , peut-être qu’ils ne sont pas humains ,célibataire et sans enfants.
Il y a tellement de cas semblables en France, ceux pour qui personne ne se mobilise aurait alors moins de chance ? On peut comprendre l’attitude du préfet fonctionnaire d’état qui applique l’égalité de traitement pour tous !
Le problème est à traiter à la racine peut être en votant autrement ?
Depuis combien d’années rien n’est formalisé ? Je n’entend aucune proposition concrète sur ce dossier de la part des candidats ?
Quant à la question de l’humanité un peu démagogue non ? Le lien affectif du à la proximité des problèmes fait qu’on y est plus sensible à un moment donné … mais sans énoncé de règles « humaines pour tous » on peut toujours philosopher … idem pour la précarité … les sans logis etc etc …..une pensée pour Rocard … « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde »
J’ai du mal à accepter qu’un fonctionnaire mette la vie d’une famille en danger sur ordre, c’est avant tout des hommes !
Jacques, ne pas accepter l’inacceptable, oui ! Mais il faut se rendre à l’évidence l’histoire n’est faite que d’hommes qui n’ont fait qu’appliqué les ordres. Maurice Papon au plus près de nous mais on pourrait aussi citer le bourreau de Priscillien en 395 qui commençait une longue série qui n’est, malheureusement, pas close
http://fr.wikipedia.org/wiki/Priscillien