Troisième débat participatif hier soir à Briec sur le thème « éducation, formation, accès à l’emploi ». En fait, l’essentiel de nos échanges tournait sur l’école fort malmenée depuis 5 ans : coupes budgétaires sans précédent, postes d’enseignants supprimés, aides-éducateurs et surveillants liquidés.
Il y aura demain fort à faire, d’autant que si notre système éducatif a su relever le défi de la massification, celle-ci ne s’est pas prolongée par une véritable démocratisation : 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans qualification… Et les enfants de famille ouvrière ne représentent que 10 % des étudiants. Les inégalités de départ (revenu, logement, santé) ont un effet direct sur les résultats scolaires.
La vieille formule de Jaurès selon laquelle l’école était « le vestibule des temps nouveaux » reste pourtant vraie. Et nous ne gagnerons pas le pari de son efficacité, à un moment où la mondialisation demande de développer les compétences et les qualifications, sans gagner celui de la justice.
Dans ce contexte, il nous faudra prendre les politiques initiées par la gauche depuis les années 1980, une priorité budgétaire qui ne s’est jamais démentie, des mesures pour individualiser les pédagogies, la définition d’une culture commune, la valorisation de l’enseignement professionnel, avec notamment les lycées des métiers, la création d’un service public de l’enfance (idée très débattue hier soir) ; le développement des langues vivantes,…
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Service public de l’enfance? dont le but pourrait être d’aider les parents (ou celui qui reste en charge) à se responsabiliser dans leur tâche éducative? pourquoi pas. Si ça doit devenir une tuyauterie de plus, il faut qu’elle soit efficace.
Il est urgent d’endiguer les dérives qui mènent aussi pour partie à la violence. Education, violence, les deux sont liées.
« éducation, formation, accès à l’emploi »
Il n’y a actuellement qu’un problème : l’accès à l’emploi.
Les offres d’emplois sont satisfaites partout à part certains secteurs économiques qui ont besoin de gens bien formés, jeunes, mobiles, adaptatifs, mal payés… et qui ne revendiquent pas.
Avec 10 millions de chômeurs que font l’éducation et la formation ? Ils donnent des armes pour que chacun puisse éliminer son voisin, son ami, son frère, son fils… pour obtenir un boulot ou le conserver (idem pour les femmes). C’est la foire d’empoigne.
Après il y a des naïfs pour déplorer la violence de la jeunesse mais il faut être violent pour être le meilleur sur le marché du travail alors ce qui reste sur le pavé retourne leur violence inutile contre n’importe quoi ! Poubelle, voiture, pompier, flic…
Qui sème le chômage enflamme la banlieue
Les politiques sont-ils responsables ? Aujourd’hui non car l’économie leur a échappé mais par contre les politiques depuis les années 83 oui ! Ils sont responsables d’avoir tout mis en oeuvre pour ne plus avoir prise sur cette économie.
idem pour les chômeurs de 50 ans !!! l’éducation tout au long de la vie pour pouvoir se « réinsérer » à quand ?