Conseil fédéral du PS hier soir. Une forte affluence. Il est vrai que la fédération tirait sous la responsabilité de Gilbert Gramoullé, un bilan des 60 débats participatifs qui auront, au total, rassemblés dans les 8 circonscriptions plus de 2 500 personnes.
Auparavant, Forough Salami s’était livrée à une analyse sans concession de l’opinion sur la base d’une étude fouillée des 11 enquêtes publiées depuis le 1er janvier par les 6 instituts de sondages. Même si ces sondages ne font ni l’opinion, ni le vote, ils contribuent sans conteste à donner une couleur à la campagne et à ce titre, il est logique de tenter d’en comprendre la signification profonde.
Les deux rapports soulignent la contradiction de ce début de campagne. D’un coté, une vraie mobilisation. Jamais à trois mois d’un premier tour, la fédération n’avait organisé autant de réunions ouvertes à tous. La complexité du monde y fut affrontée, les contraintes toujours assumées et parfois des idées originales furent avancées. Et de l’autre, une opinion qui s’interroge sur le contenu du programme de notre candidate. L’attente est compréhensible. Elle aussi forte que l’espoir de battre la droite est puissant.
A Ségolène Royal, à nous de réussir la jonction des deux pôles. Car comme l’a dit un participant « les socialistes ne regardent pas Ségolène Royal, ils sont à ses côtés pour construire la victoire ». Et c’est justement parce qu’ici et là, des électeurs s’interrogent que le premier soutien de notre candidate sera son parti.
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« les socialistes ne regardent pas Ségolène Royal, ils sont à ses côtés pour construire la victoire »
Avant toute bataille, il faut de belle phrase pour mobiliser les troupes et aller à la victoire mais… il est bien connu que ces belles phrases du genre « 40 siècles vous contemplent » ont été écrites après les événements et que celles des vaincus étaient peut-être encore plus belles. Alors il faut tout mettre en oeuvre pour déterrer le maximum de casseroles impliquant Sarko et éviter que Royal n’en fasse. Après il faudra flatter les indécis du centre en leur parlant de sécurité et s’il le faut en leur promettant de rétablir la peine de mort.
C’est ça la politique ! Triste Monde Tragique.
N’ayant pas pu assister au Conseil Fédéral d’hier je suis très satisfait que la mobilisation ne faiblisse pas. Je le remarque pour ce qui est de la section de Daoulas. Il est juste de dire que l’attente est grande et l’espérance est importante. Les gens qui me parlent sont plus déstabilisés pas cette attente que démoralisés.
Les militants, les sypathisants ont été mis en appétit, me semble-t-il, maintenatnt ils attendent le plat de résistance !
Tous le monde est sur le pont, alors à l’abordage !
Jean-Pierre