La publication du Pacte présidentiel de Ségolène Royal éclipse l’intervention de François Hollande, hier matin à Villepinte.
C’est logique mais ingrat car c’est dans l’articulation entre les deux interventions qu’il faut lire l’ampleur de la force qui va naître.
Très offensif et sarcastique, François Hollande a su, comme souvent, mordre la droite en trouvant les mots aiguisés pour critiquer le «bon candidat pour un mauvais bilan». Et c’est bien le rôle du PS : rappeler qu’entre la gauche et la droite, il n’y a rien au milieu et pas d’avantage au-dessus ou à côté. Et que ceux qui le prétendent ne viennent jamais de nulle part et tombent toujours d’un côté et rarement de bien haut.
Sous la Vème République, un candidat ne peut pas rassembler au 2nd tour s’il ne peut compter sur une formation à ses côtés dès le 1er. Pour l’avoir oublié, Edouard Balladur alors que les médias le chérissaient pourtant, a vu Jacques Chirac le doubler au cœur de la compétition de 1995. Pour ne l’avoir pas suffisamment illustré, Lionel Jospin n’a pas obtenu tous les suffrages que son bilan pouvait l’espérer.
Dans le Finistère, comme dans le reste du pays, les socialistes sont totalement derrière Ségolène Royal pour gagner la victoire, la bataille du cœur et des esprits.
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Le discours de François Hollande est bien dans la ligne de ce que nous attendons.
Sur l’application de la loi SRU (20% de logements sociaux), et après avoir noté les modifications ou avancées apportées par le Sénat, Je (quelques uns) me demande(nt) si c’est suffisant pour transformer les engagements? Et si les maires qui ne respectent rien devenaient inéligibles pour le mandat suivant? parce que les amendes des communes récalcitrantes, c’est toujours les citoyens qui payent. Tandis que s’attaquer directement au décideur, cela aurait une autre portée et visibilité. A réfléchir.
Tiens ! Ça c’est une idée cette inéligibilité en cas de non respect de la loi par le maire
Totalement derrière Ségolène Royal, dites-vous ?
C’est drôle comme les minorités qui l’emportent ont tendance à faire comme si les autres minorités n’existaient plus…
Minorités???, c’est curieux comme des choses claires et limpides peuvent devenir opaques dans la tête de certains.
Ségolène fait 60% dans le vote interne, les deux autres, DSK et Fabius, chacun 20% environ. Clair et limpide. Une « minorité » de 60% quand même. Ensuite la cristalisation s’opère autour de la candidate qui n’oublie personne, aucune minorité, elles prennent toute leur part dans la bataille à hauteur de ce qu’elles souhaitent. Il en va de même de toutes les élections au PS; on fait bloc autour de la personne choisie.
Mais où est donc la difficulté? Vous verrez bien au prochain congrès, comment ces minorités précisément décideront de faire ou pas faire de motion générale.
Dans l’immédiat, un seul objectif dans lequel il faut mettre toutes les forces. A chaque jour suffit sa peine…