13 % dans la 12ème vague du baromètre SOFRES de ce jour. C’est le meilleur chiffre depuis mai 2006. Difficile pourtant de repérer une tendance car depuis octobre, Jean Marie Le Pen oscille entre 9 et 13 %, devançant cependant systématiquement François Bayrou.
L’étude conduite par Jérôme Jaffré pour le Baromètre politique Français du Centre d’Etude de la Vie Politique Française vient donc à point nommé pour rappeler que s’il en encore bas dans les intentions de vote, Le Pen dispose de réserves électorales importantes. Il faut toujours rappeler que les poussées lepéniste, quand elles interviennent ce qui n’est pas systématique, se produisent dans la phase ultime de la campagne électorale.
En construisant une hypothèse minimale (tous les interviewés qui déclarent qu’il est « tout à fait probable » qu’ils voteront le Pen, le font vraiment) et une hypothèse maximale (que tous ceux qui déclarent qu’il est « plutôt probable », finissent aussi par le faire), le politologue situe l’influence du FN entre 15 % et 21 % !
Dans ce dernier cas, Nicolas Sarkozy reculerait de 5 points, ce qui confirme qu’une partie de son succès actuel réside dans sa capacité à séduire les électeurs d’extrême droite ! Certes, l’ordre d’arrivée au premier tour entre la candidate du PS et celui de l’UMP ne serait pas modifié mais voir Jean Marie Le Pen à plus de 20 % permet de mesurer le triste état de notre démocratie.
Le triste état de notre démocratie est un peu le résultat d’une petite ruse de Mitterrand et de beaucoup de « naïveté » et même « naïvetéS », pour reprendre le mot d’un retraité ….
Ou va le vote ouvrier ?
La misère pousse aux dernières extrémités.
Existe-t’il une corrélation entre le nombre de chômeurs et le nombre de votants pour l’extrémiste breton ? Il serait intéressant de comparer ces deux courbes.
Schématiquement, quand Le Pen est à 10 dans les sondages, ça veut dire qu’il fait aux alentours de 15 dans les urnes.
Ruse de Mitterrand ? pas seulement.
Le triste état de notre démocratie tient pour beaucoup aux institutions qui ont éloigné les citoyens de la vie publique, et aussi, à l’incapacité de la politique à régler les problèmes concrets dès lors que la souveraineté économique et sociale et mise à mal par les institutions internationales, fer de lance du néo-libéralisme.
Le Pen n’est pas que Français, il a des cousins en Italie, en Allemagne, aux Pays-bas, en Pologne, en Autriche… Aux mêmes causes, les mêmes conséquences.
La solution ? peut-être une 6éme république française intégrée dans la 1ère république européenne qui domptera la mondialisation sauvage.
pour que la democratie ne sorte jamais de son lit, la IIIe republique avait veille a etouffer l assemblee nationale sous la couenne d un senat conservateur. cette chambre,garante de l ordre social, etait elue -elle l est toujours- au suffrage indirect par des notables: « les grands electeurs ». depuis 20 ans, la pretention des journalistes et des SONDEURS a devenir les « grands electeurs » de la republique n a cesse de s’affirmer. nul ne les elit,mais ils selectionnent les impetrants de chaque camp. leur objectif, reduire les elections aux dimensions d’une primaire entre candidats agrees par la classe dirigeante et,en son sein,par les industriels qui possedent la presse………MAIS depuis 10 ans ,les electeurs se cabrent devant l avoine qu’on leur sert,………..les sondages font vendrent du papier……….le citoyen electeur decidera dans l’isoloir!!!!!!!!!!!!sce planB
Mitterrand s’est servi de Le Pen pour accéder à la présidence, Jospin en a payé le prix.
Vous voudriez bien recommencer puisque Ségolène n’a rien à proposer, mais la société française a mûri.
Le deuxième homme c’est Bayrou, 16% dans les derniers sondages et la vague s’amplifie…