Premier meeting régional à Rennes. Plus de 10 000 personnes sûrement. Une foule enthousiaste. Une envie palpable de gagner.
Et un souvenir en 1974 et 1981 : une véritable compétition, suivie de semaine en semaine par les médias, s’était instaurée entre Giscard et Mitterrand, le nombre de participants étant vu comme un indicateur de mobilisation de l’électorat de chacun. Heureux présage ?
Et puis une question en vibrant à l’unisson avec ces milliers de personnes : pourquoi les partis persistent-ils à utiliser cette forme de communication coûteuse, lourde à organiser et qui ne touche qu’une partie infime des électeurs ?
Je vois trois réponses. D’abord ce sont des grandes fêtes qui renforcent la cohésion des équipes de campagne et stimulent l’engagement des militants et sympathisants. Ensuite, elles fournissent de belles images. Loin de la communication froide des studios, elles donnent de la chair et de la vie à la communication des candidats et la rendent plus attrayante et en démultiplient les effets.
Enfin, sans doute, les candidats tiennent-ils des réunions publiques parce qu’ils aiment cela. Parler devant une vaste audience est une expérience exaltante de l’avis de ceux qui l’ont vécue. Portés par la foule, les candidats sont souvent transcendés, et leur discours gagne en force. D’ailleurs hier à Rennes, Ségolène…
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Le direct, c’est mieux qu’à la TV.
Vous aviez eu bien de la chance; c’est la première fois depuis 35 ans que je louppe un grand meeting; j’en suis bien contri.
Mon commentaire porte sur le texte au sujet de la démocratie paticipative publié dans s&d n°104.
Je suis bien d’accord que l’écoute est importante et que les débats participatifs, comme toute discussion impliquant un maximum de citoyens, sont une avancée plositive. De là à être aussi dithyrambique, à rattacher cela aux origines et aux fondements du socialisme; il y a une marge. Au bout du compte, c’est quand même, le politique, le candidat, qui choisit ce qu’il a envie d’entendre et les remèdes qu’il veut appliquer.
Les participants ont des propositions souvent irréalistes style on bloque les prix des produits alimentaires ou on oblige les écoles privées à prendre tous les élèves issus de milieux défavorisés et il faut bien leur dire « oui mais là ça ne va pas être possible ». Mais on peut aussi ne rien dire, mettre à la poubelle après et les participants sont contents, ils ont eu l’impression d’avoir été écoutés. Un débat participatif ayant eu lieu fin janvier début février, il faut être naïf ou malhonnête pour croire qu’il a été pris en compte dans le pacte présidentiel.
Et cela conduit de toute façon à ne pas avoir de vision d’ensemble mais un millier de remèdes, le plus souvent sur le sociétal. Je ne vois pas la social-démocratie comme ça.
Mais bon, si ce genre de texte est le passage obligé pour que DSK joue un rôle dans la campagne et en tant que 1er ministre si la gauche gagne, pourquoi pas. Mais il ne faudrait pas trop en faire quand même.
A.S.
Comme candidat aux législatives l’exercice tu feras ! certainement !
amicalement
JP
Pour que DSK joue un rôle comme premier ministre, c’est pas Ségo qu’il faut voter…
Réaction de JJU :
Je ne crois pas être le plus mal placé pour indiquer que non seulement DSK est totalement engagé pour la victoire de Ségolène Royal mais qu’en sus, il a déjà maintes fois dit son intention de ne plus exercer de fonctions ministérielles.
On vous a très bien compris, avec votre panache blanc!