C’est assez difficile de parler de cette jolie comédie romantique que je viens de voir – sur le conseil de ma fille – car il ne se passe rien sauf des humeurs, des sentiments, des disputes, des espoirs, des trahisons, des situations de gags… Et c’est ce qui fait son charme.
L’intrigue et la construction du récit ont l’air classiques mais pourtant le film fonctionne bien mieux que beaucoup d’autres grâce à la qualité des dialogues, au jeu pétillant des acteurs et la simplicité intelligente du réalisateur qui a choisi d’alléger pas mal de situations qui auraient pu être lourdes, voire de couper des scènes avant de lasser.
C’est une histoire toute simple… d’un amour tout simple – celui qui vous tombe dessus comme ça, un beau jour de printemps ou d’automne, sans raison apparente. Celui, aussi, qui nous renvoie à nos années plus jeunes mais qui nous rappelle qu’il n’y a pas d’âge pour aimer et se laisser aimer.
Certes, la première demi-heure est un peu longue, mais ensuite le couple Bonnaire/Lindon fonctionne, elle et son sourire ensoleillé, lui et sa gaucherie désarmante. Sans doute, le réalisateur abuse un peu des nouvelles technologies au point que les téléphones mobiles sonnent autant que dans «24h chrono», c’est dire… Mais vous avez avec « Je crois que je l’aime » un film de qualité digne de Pretty Woman ou de Notting Hill.