Inflation de candidats

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rubon193.jpgLes législatives sont encore lointaines mais je peux vous prédire que les candidats seront nombreux. Il se pourrait même que l’on dépasse le record de 2002 où ils étaient 8 633 candidats soit 15 concurrents en moyenne dans les 577 circonscriptions. Pourtant ce chiffre marquait déjà une hausse de 27,7 % par rapport aux 6 243 prétendants en lice pour le scrutin de 1997 (10,8 candidats par siège à pourvoir).

Cette inflation se comprend à la lecture du Journal Officiel du 27 janvier dernier. Un décret n°27-100 du 26 janvier rappelle que les aides financières publiques aux partis politiques sont divisées en deux fractions égales et que la première est destinée aux partis ayant présenté des candidats dans au moins 50 circonscriptions ! Votre voix rapporte donc 1,62 € par an pendant 5 ans au parti que vous avez choisi.

Cela peut vous sembler peu mais ramené au nombre d’électeurs, cela aboutit à verser en 2007 à l’UMP 9 788 050 euros correspondant à son résultat exceptionnel de 2002 (8 829 353 suffrages) et 4 579 545 euros au FN pour ses 2 859 856 voix.

Et voilà comment demain vous aurez le choix dans la circonscription de Quimper entre votre serviteur et sans doute des candidats du « Trèfle-Les Nouveaux Ecologistes » (149 196 euros en 2007), ou du « Rassemblement des contribuables Français » (14 030 euros en 2007)…

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2 réponses à Inflation de candidats

  1. jpb dit :

    1,62 € par an pendant 5 ans?

    vous les valez bien.

    Si j’étais à Quimper, je voterai pour vous, pour vous encourager dans votre action politique.

    Au fait, n’oubliez pas, au minimum 20 % d’énergies renouvelables. En Bretagne, il y a du vent, alors c’est très facile pour vous de dépasser ce score. Une piste:

    http://jeanpierre.becker.free.fr/AeroVoile/index.html

    Je vous rassure tout de suite, c’est au raz du sol, cela ne défigure pas le paysage.

  2. René dit :

    A choisir il vaut mieux une inflation de petits candidats que des fausses factures et autres affaires URBA.
    Si je comprends bien entre le vote utile et les faux-vrais-candidats à la recherche des finances publiques nous, électeurs, n’avons plus le choix d’exprimer nos différences.

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