En politique, à tort ou à raison, les femmes sont réputées être porteuses de valeurs : réalisme, solidarité, tolérance, valorisation du quotidien, action de proximité.
Non pas seulement parce qu’existeraient une «nature» ou une « sensibilité » féminines mais peut-être plus simplement du fait que les candidates constituent une troupe de réserve au potentiel intact. Les femmes, suprême espoir d’un monde désenchanté ?
En tout cas, les statistiques sont accablantes. Dans le monde, 5 femmes président un état : Michelle Bachelet au Chili, Vaira Vike-Freiberga en Lettonie, Tarja Halonen en Finlande, Mary McAleese en Irlande, Gloria Arroyo aux Philippines.
Et 5 dirigent des gouvernements, Angela Merkel en Allemagne depuis 2005, Helen Clark en Nouvelle Zélande depuis 1999, Khaleda Zia au Bangladesh depuis 2001, Maria do Carmo Silveira à Sao Tome et Principe depuis 2005 enfin, Luisa Diogo au Mozambique depuis 2004.
Mais, ces femmes exercent-elles le pouvoir différemment des hommes ? Ségolène Royal, elle-même, apporte avec franchise une réponse dans le magazine Elle « Le symbole n’est pas tout. Souvenez vous de Margareth Thatcher ! ». De fait, au-delà de cette dernière, de Benazir Bhutto au Pakistan à Golda Meir en Israël, en passant par Indira Gandhi en Inde, oserais-je écrire que je ne trouve pas que leurs bilans ne comportent pas plus de miracles que celui de génération d’hommes. Et si c’était le pouvoir qui changeait les individus plutôt que l’inverse ?
Élève Urvoas, il n’est pas bon de s’approprier les thèses du vieux Marx et des matérialistes sans citer vos sources !
Copie à revoir !
bonsoir
Est ce celà l’apologie de la femme le jour de la journée de la femme !!!
Celà dit chaque être humain a une part de féminité en lui en + en – ???
BYE …………………………………….
Ma pauvre mimie, s’il y a une part de féminité chez chaque homme il y a aussi une part non négligeable de machisme. Je sais de quoi je parle….
Il est vrai que l’élève Urvoas a raison de noter que les femmes peuvent rester à la maison puisqu’elles n’apportent rien de plus que les hommes lorsqu’elles sont au pouvoir.
L’élève Urvoas élève plutôt des élèves! comme maître de conf en particulier…
Mais je crois bien qu’il y a des différences dans le rapport au pouvoir entre les hommes et les femmes. Je n’ai pas entendu parler encore de femmes qui se sont conduites comme le défunt Profumo par exemple ou comme Clinton; ça pourtant, chez les hommes c’est une constante, en Israël en ce moment, il y a des histoires de ce genre. On n’imagine pas Hillary dans le bureau ovale se prêter aux mêmes délices pendant un coup de fil à Poutine. Mais, que voulez-vous, quand on a un nom qui contient cli et to…on ne peut que pardonner. Le problème, c’est de savoir si on peut maintenir une bonne diplomatie dans ces périodes excitées?
Il me semble également que les femmes au pouvoir sont par nature moins laxistes que les hommes, plus raides, moins corruptibles, moins sensibles aux petites joies du protocole, un bon gueuleton et un coup de pinard ne les rendent pas plus malléables. On me dira, sauf,sauf… je sais.
J’aurais tendance à m’en remettre à la rigueur des femmes politiques. J’ai été surpris de la pugnacité qu’à mis Ségolène à aller jusqu’au bout dans les affaires de bizutage, alors que la plupart des hommes voyaient ça comme une grosse rigolade.
Bah oui mais vous êtes marrant la redactrice en chef de Elle est pro Ségo alors forcement.
Allez voir elles faits des chroniques sur le site Elle http://www.elle.fr/elle/societe/chronique-du-jour
Le pouvoir change quiconque s’en approche de trop près. Addiction par exellence elle est totalement légale mais terriblement destructrice.