Les finlandais votent le 18 mars pour élire leur chambre monocamérale. Ce sera un anniversaire car il y a cent ans, le 15 mars 1907, la Finlande fut le premier pays en Europe à accorder le droit de vote aux femmes. Pour autant la parité du parlement n’y est pas encore atteinte puisqu’elles ne sont que 76 sur 200 élus soit un peu plus du tiers.
Le principal enjeu est de savoir quel parti recueillera le plus grand nombre de sièges, puisque c’est son responsable qui entamera les négociations en vue de la formation du gouvernement et qui, très probablement, devient le chef de gouvernement. Car le système politique n’opposant pas clairement deux grands partis, le vainqueur des élections ne forme pas automatiquement le nouveau gouvernement, et le perdant n’est pas automatiquement relégué dans l’opposition.
Ainsi le gouvernement sortant est « ocre-rouge » (ocre couleur de la terre, pour le Parti du centre – KESK, dont est issu le premier ministre, et rouge pour le Parti social-démocrate, SPD). Ce fut la conséquence du vote d’il y a quatre ans, où le KESK était devenu la plus grande formation politique du pays en devançant les sociaux-démocrates de 6 000 voix…
Pour le moment, l’actuel chef du gouvernement, le président du Centre Matti Vanhanen semble le mieux placé pour continuer à exercer cette fonction. En effet, dans les sondages, il distance largement le chef de file du SDP, Eero Heinäluoma, ministre des Finances parfois même devancé par le dirigeant des Conservateurs, Jyrki Katainen (35 ans !).
Se rapproche-t-on de la Finlande avec la montée de Bayrou ? Déjà que je me suis résolu à voter utile après la catastrophe de 2002, si par malheur nous devions avoir un second tour Bayrou-Sarko, faudrait-il comme Duclos en 1969 les mettre dans le même sac du « bonnet blanc – blanc bonnet » ?
Bayrou prêt à prendre un premier ministre de gauche et Sarko de son côté donnant des signatures à Le Pen : s’agit-il simplement d’images pour les enfants ?
Bayrou même avec un premier ministre de gôche saura-t-il réduire la fracture sociale ou sera-t-il simplement un serviteur zélé du capital et du libéralisme
Pas facile le politique en ce moment !!!
Bonnet blanc- blanc bonnet; c’était la position du PCF, un point c’est tout.