Après avoir participé à l’inauguration de la 30ème édition du Festival de l’Elevage et consacré mon début d’après midi à la porte ouverte au Pôle universitaire Pierre Jakes Hélias, j’ai présenté les propositions de Ségolène Royal lors d’un colloque à la salle du Chapeau Rouge consacré au « bien vieillir en maison de retraite ».
J’étais opposé notamment à Georges-Philippe Fontaine, médecin et délégué de l’Association Nationale des Amis de Nicolas Sarkozy pour la Bretagne (l’UMP n’existe plus ?) et à Michel Canevet maire UDF de Plonéour Lanvern qui parlait au nom de François Bayrou.
Les 150/200 participants n’ont pas eu de mal, me semble-t-il, à repérer les différences entre nous sur ce défi lancé à notre société : entre le début et la fin du prochain quinquennat, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans augmentera de 500 000, soit une progression de plus de 50 % !
Pour Ségolène Royal l’enjeu est simple : la question n’est pas de savoir si oui ou non le coût de la prise en charge de l’allongement de la vie sera assuré. Il le sera mais comment. Le sera-t-il dans le cadre de la solidarité nationale ou bien chaque famille devra-t-elle, comme beaucoup le font déjà, grever son budget pour soutenir ses vieux parents. Ce risque social doit-il être mutualisé ou laissera-t-on, par passivité, les familles l’affronter seules ?
Nous pensons que l’accueil des personnes âgées dépendantes est une mission de service public, impliquant des établissements publics et un financement par la solidarité nationale. Mes contradicteurs, d’accord entre eux, ne partageaient pas cette conviction.
Quel est le rapport entre élevage, jeunes et personnes âgées
J’ai trouvé ! Comme vous le dites la solidarité !
Pour les jeunes quelque soit sa naissance leur permettre de faire des études et pour les vieux quelque soit les aléas de la vie d’avoir une fin de vie décente.
Pour l’élevage cela fait des décennies qu’il bénéficie de la solidarité par des subventions nationales et européennes mais ça ne les empêchent pas d’être des fervents défenseurs du libéralisme. Contradiction apparente car le libéralisme c’est la loi du plus fort et du plus malin pour récupérer les subventions
Mais cela va changer avec Ségolène comme ce fut le cas avec Mitterand…
C’est bien Jean-Jacques d’avoir participé à l’inauguration du salon de l’élevage, j’y était aussi dimanche après- midi, et j’ai remarqué avec satisfaction la présence de l’enseignement agricole public avec le lycée du Bréhoulou au milieu des établissements privés. Il ne faut pas laisser aux seules force de l’argent le monopole de l’agriculture ni celui de l’enseignement. Les agriculteurs indépendant ou salariés méritent mieux que le toujours plus des financiers internationaux et le mépris à peine caché de l’extrême gauche. Vivre du travail de la terre c’est encore possible et de gagner sa vie dans l’agriculture doit être un objectif socialiste. Ils nous faut aussi défendre l’enseignement agricole public , qui avec des financements à la hauteur doit permettre indépendamment des « forces de l’argent » former les jeunes à tous les métiers agricoles, du bep à l’ingénieur!Je suis du milieu agricole et je suis un militant socialiste , je ne laisserai jamais le monopole « paysan » à la droite, merci de suivre Jean-Jacques!!
D’accord avec Jacques Canevet; mais que peut-on faire pour accélérer la disparition des nitrates?Faut-il comme pour les CFC interdire à la vente les produits physiosanitaires ou ceux contenant des nitrates?
La qualité de l’eau? pourquoi ne pas faire comme à Munich?