De Kermoysan au Braden

Deux tournées de porte à porte aujourd’hui. Tout d’abord avec Armelle Huruguen et Nicole Peron dans le quartier de Kermoysan, puis ensuite avec Gilbert Gramoullé dans celui du Braden, chez les « toits plats ». Deux ambiances très différentes.

Dans les immeubles HLM, l’accueil est chaleureux. C’est d’ailleurs la première fois que je le constate réellement depuis que j’ai entamé cette campagne. Je veux y voir un signe extrêmement positif. Cinq ans après le séisme où seulement 39 % des employés et 43 % des ouvriers avaient voté pour Lionel Jospin, la reconquête du vote populaire, décisif par son poids dans le corps électoral est un des enjeux de la campagne de Ségolène Royal.

Au Braden, c’est d’abord la crainte de Nicolas Sarkozy qui est citée comme moteur du vote PS. Car il s’agit plus d’un vote socialiste que d’un choix de Ségolène. Ici, c’est une jeune femme qui frémit en écoutant les dernières déclarations du candidat sortant. Là, c’est un couple habitué à voter pour la LCR mais qui craint une nouvelle gueule de bois le 23 avril. Mais, ensuite, c’est un enseignant qui depuis 30 ans vote pour nous et qui cette fois s’interroge tant il est dérouté par une campagne qu’il comprend mal.

Et à chaque fois, pour nous les mêmes arguments. Simples. Le seul vote capable de porter le changement c’est Ségolène Royal. Le seul bulletin qui peut rassembler pour battre l’UMP c’est Ségolène Royal. Il reste 9 jours et chacun d’entre nous porte une part du succès.