Ce 22 avril 2007, je l’attends depuis le 21 avril 2002.
J’espère qu’au moment de mettre son bulletin dans l’enveloppe, chacun se rappellera que le sens même de ce scrutin, ce n’est pas d’envoyer un message, ce n’est pas d’organiser un grand débat.
Ce qui se joue le 22 avril d’abord, et le 6 mai ensuite, c’est de décider ensemble du nom, du visage, de la politique du prochain Président de la République.
Alors, pas de dispersion comme il y a cinq ans, pas d’abstention. Le seul enjeu c’est de permettre à la gauche de gagner l’élection présidentielle. C’est cela la nouvelle page de notre histoire que nous allons écrire dimanche.
Non, non et non; nom d’un chien!
Avec Ségolène, et avec vous tous, ce sera le sursaut de l’honneur de la France.
Pourquoi tant d’angoisse ?
Il faut faire confiance au peuple, c’est la base du pacte républiquain qui lie les personnes. Quel que soit le résultat, ce sera la réponse à la demande posée. Je comprend votre désir, et le risque qu’il soit en décalage avec le résultat. Vous avez tout fait pour qu’il soit minime. Vous avez tracté, débattu, avancé tous les arguments dont vous disposiez. Vraiment, vous ne pouviez pas faire plus.
Soyez confiant. Quel que soit le résultat, il faudra continuer à proposer, à faire évoluer les consciences, à expliquer. Les vieilles générations partent, et de nouvelles sont à former. Le travail militant ne manque pas, et c’est en partie, en partie seulement que dépend le résultat. Le contrôle sur les choses et les personnes nous échappe en partie, et il faut l’accepter. Le stress empêche de bien vivre. Il doit faire beau en Bretagne actuellement, alors une fois le bulletin glissé dans l’urne, allez vous promerner sur une plage, allez sentir la mer, vous nettoyer l’esprit de toute cette campagne, écoutez le bruit du vent, laissez vous berçer par le temps qui passe, et une fois appaisé, revenez sur votre blog.