J’ai participé tout à l’heure avant d’animer ma première réunion publique de la soirée à la Forêt Fouesnant à l’inauguration de la semaine du microcrédit organisé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE).
Une semaine pour informer les chômeurs et les RMIStes sur les possibilités de créer leur propre emploi, en s’appuyant sur les témoignages de réussite des créateurs d’entreprises soutenus par la délégation départementale qu’anime avec enthousiasme Sébastien L’Aot.
Dans notre société du spectacle, où les effets d’annonce et la bulle médiatique dépassent ou remplacent l’action réelle, et où la théorie prend souvent le pas sur la pratique, l’ADIE a choisi délibéremment le parti du terrain en aidant ceux à qui personne ne veut faire confiance.
Et les résultats sont là. Cette année, ce sont plus de 150 personnes qui seront soutenues et autant d’emplois créés avec un coût moyen d’appui de 1 500 euros. 75 % des personnes financées sortent des dispositifs d’aide sociale et vivent au bout de 3 ans de leur entreprise. Vraiment c’est à juste titre que le Prix Nobel de la Paix a été attribué en 2006 à l’économiste bangladais Muhammad Yunus qui en 1976 imagina ce système…