Dès 9 h 30 sur le marché de Fouesnant, je retrouve Nathalie, Gérard, Bob, Monique et Régine. Je les quitte vers 11 h 15 pour rejoindre Dominique à l’entrée du restaurant administratif du centre ville de Quimper. Puis je file à 13 h 15 au pôle universitaire pour surveiller un partiel de mon cours de Licence 2.
La journée se continue par des rendez-vous, notamment avec les retraités de la CFDT. Puis quelques minutes de voiture pour parvenir à Plomelin où je tiens ma 11ème réunion publique (je ne suis pas sûr du chiffre…) à la MPT à 18 h 30 avant de terminer par la fête des voisins à Kermoysan vers 20 h30. Retour enfin à la maison à 21 h 30.
Une longue journée avec ses coups de cœurs et ses frustrations. Comme par exemple, le fait de ne pas avoir assez de temps pour discuter avec cette jeune salariée d’un commerce dont le contrat de travail n’est que de 10 h par semaine et qui aimerait bien « travailler plus » comme dit Sarkozy mais dont le patron se refuse à le lui permettre…
Ou ce chef d’entreprise qui ne comprend pas pourquoi le gouvernement parle de défiscaliser les heures supplémentaires alors que dans la plupart des sociétés qu’il connaît le nombre de ces heures par salariés reste très inférieur au plafond autorisé (220 h). « Cette histoire » dit-il, « c’est comme si on légalisait le travail au noir ». J’ai pris rendez vous avec lui, on en reparlera.
tout a fait d’accord avec ce chef d’entreprise c’est comme si on l’égalisait le travail au noir! Il y a quelques années le président de l’association des directeurs des URSSAFS dans une revue pour les responsables « sécu »(6000 agents et administrateurs) faisait le constat que avec une politique et des moyens suffisants il était possible de ramener dans les caisses entre 15 et25 milliards d’euros de travail au noir! Et Aujourd’hui ils veulent (la droite) non seulement ne pas aller dans ce sens mais en plus aller dans celui que l’on connait. C’est tout simplement scandaleux , cela me fait penser à l’Italie, mais encore plus aux états -unis et leurs « mexicains » légalisons l’exploitation des gens en détresses par ceux qui le sont moins!
Cela peut paraitre « chiant » au début se flikage , mais comme pour les morts sur la route nous nous apercevrions que les déficits ce comble années après années et même que nous pourrions être plus généreux pour arriver aux constat que les cotisations soit moins lourdes pour tous!