Jeudi dernier à Rennes, j’ai participé à une conférence de presse régionale des socialistes. Il s’agissait de tirer un premier bilan des résultats du 6 mai et d’en appeler à l’amplification de cette dynamique positive en Bretagne les 10 et 17 juin.
Nous étions, en effet, agacés par les querelles complaisamment reprises par les médias qui ne se trompent jamais d’adversaires. Vu de Bretagne, ces postures nous paraissaient aller diamétralement contre l’intérêt de tous ceux qui veulent le changement.
Il était d’ailleurs assez réconfortant de constater l’harmonie de point de vue entre les différents représentants des départements bretons. C’est un nouveau témoignage que notre région dimanche prochain peut voter à front renversé de la tendance nationale.
Vous pourrez lire ici notre déclaration. Nous en appelons à la mobilisation pour que demain, appuyés sur un pack de députés bretons, nous puissions créer une opposition résolue et constructive à un gouvernement qui, après ses initiatives de séduction et de prestidigitations médiatiques, montre par ces actes ce qu’il nous prépare : l’encouragement au seul profit individuel protégé par un bonapartisme à peine voilé.
ah les chefs, les chefs. Il reste vrai que nous nous démarquons nettement du reste du pays, l’analyse que font les « chefs » est pertinente , mais il me semble qu’ils auraient pu avancer le fait que la Bretagne est dynamique, elle a des entrepreneurs dynamique, regarder l’agro-alimentaire et le bond agricole des années 60-70 la bretagne est une « puissance » en terme agricole et agro-alimentaire, nous en payons aussi le coup écologique , mais pendant trop longtemps c’était considérer comme un luxe ,ce ne l’est plus aujourd’hui et cela est devenu un objectif de chef de famille. S’agissant de la « solidarité » ambiante ni la gauche ni le christianisme ne l’on inventé, rappelez -vous votre enfance pour ceux qui ont 50ans et +, et pour peu que vous viviez à la ferme ou que vous y passiez comme moi vos grandes-vacances; vous pouviez remarquer « l’entraide » des voisins pendant les travaux des champs et tout ceci en breton. C’est ce qui m’a fait mettre mes gamins à Diwan , j’y ai trouvé une langue étrangère , car pas de résonance affective(positive ou négative) et donc « machine arrière toute » !Car ce n’est pas la langue que je recherchais, mais le contexte dans lequel je l’entendais, ce contexte a changé ,mais PAS LE DESIR LE BESOIN DE LE VIVRE DE NOUVEAU! Apparemment je ne suis pas le seul voila sans doute aussi une autre explication du bon score socialiste en Bretagne!
Trés bon texte des socialistes bretons.
Puisse-t-il nous inspirer longtemps, y compris lors de nos interviews…
Il faut effectivement se rendre à l’évidence que les bretons ont une fois de plus affirmé leur particularisme lors des elections présidentielles avec un vote majoritaire à gauche. Cependant, il ne faut pas considérer ce vote comme acquis, le combat mené par le PS pendant les présidentielles doit continuer pour que puisse se renforcer l’harmonie socialiste bretonne. Je me suis rendu récemment à une reunion publique du candidat PS de ma circonscription où sa suppléante (conseiller général), Mme Chevé (conseiller régionnal) étaient aussi présentes. J’ai été très agréablement surprise de voir que le discours de ces trois représentants socialistes convergeait entre eux mais aussi avec le votre…Ce qui est rassurant et confirme bien ce texte. De plus, face à la campagne du candidat UMP sortant qui est très combative (souhaitant forcer les gens à voter pour lui) notre candidat PS a aussi affirmé qu’il souhaitait, contrairement à son principal rival, respecter son électorat (un des principes affirmé dans ce texte). Il est aussi vrai que nos représentants socialistes sont proches des citoyens puisqu’étant la plus jeune à cette réunion ces trois représentants sont venus me voir.
C’est la première fois que je vote aux législatives et je suis rassurée de voir que même si le candidat de ma circonscription n’est pas élu (ce que je ne n’espère pas) les députés PS de ma région porteront quand même ses idées, qui sont aussi celles que je partage, à l’assemblée.
Bon courage pour les élections…
sociaux-démocrates avant l’heure! Ce n’est pour rien qu’il y a presque 30 ans, le finistère donnait une majorité aux motions Rocard!
Le texte pour aujourd’hui est tout à fait dans la norme, pour servir de levier dans les législatives. Il y aura sans doute d’autres considérations, plus fines, mais chaque chose en son temps.
Ce que dit J. Canevet, par rapport à Diwan, je le comprends bien et sa position est respectable; mais le problème à mon avis de la langue bretonne va bien au-delà: il s’agit prioritairement pour les habitants de notre région de s’approprier un bien inaliénable qui est en train de disparaître et sur lequel il faudra continuer à mettre le paquet pendant de longues années pour espérer maintenir le minimum vital. Aussi, jacques, faute de l’avoir vraiment compris, a peut être fait marche arrière trop tôt.
Respecter son électorat, c’est bien le minimum! ça ne veut pas dire non plus qu’il faut se refuser quelquefois, d’être en avant de démarches progressistes quand l’électorat renâcle par conservatisme latent. Un zeste d’audace, de pari sur l’avenir forge les liens du vivre ensemble.
La bretagne pionnière comme en 1789? Attention, il ne s’agit pas d’une terreur nouvelle!
Noël NO PROBLEMO , la langue c’est important, quant elle véhicule un ressenti, une couleur émotionnelle, autant que le taux des prélèvements obligatoires ou d’humidité de l’air! Le Breton pendant la seconde guerre mondiale était parlé par les collaborateurs aussi-bien que par les résistants!
Je regrette de ne pas avoir trouvé à diwan ce que j’y était venu chercher inconsciemment, même dans des écoles dites privés et confessionnelles je ne l’ai pas trouvé, en tout cas mes gamins ne se sont pas sentis respectés dans ces écoles, dans le publique oui, cela peut paraitre bizarre, mais ils revenaient moins nerveux et stressé que quant ils étaient dans le « privé » ! Pour revenir au Breton oui je pense qu’il nous faut faire un effort , il ya des classes dans le publique qui permettent à des enfants d’être initié à la langue et plus -tard si ils le souhaitent d’aller un peu plus loin que l’apprentissage, c’est une bonne chose ! (sur le plan strictement personnel donc qui engage que moi c’était plus un problème de ma propre identité qui m’a fait mettre les enfants à diwan , car j’ai passé deux ans au Mali et je parlais le bambara suffisamment bien pour faire mon marché, ce que je suis incapable de faire en breton,et avec du recul je me dit que les classes bilingues comme ils en existent était largement suffisante pour les enfants)!Mais apprendre « le vivre ensemble »,doit être un des objectifs de l’éducation nationale en corse en breton en mandarin ou en bambara!