Une salle pleine à St Evarzec dont quelques uns de mes étudiants de Licence 2. Ce soir c’est le rôle de l’opposition au parlement qui est au cœur des questions.
Les sondages annonçant la déferlante bleu nuit, les personnes présentes s’interrogent sur l’utilité d’un député de gauche. Quel sera son pouvoir ? Ne vaut-il pas mieux construire le rapport de force social ? Les vrais contrepouvoirs ne sont-ils pas les collectivités locales gérées par la gauche ?
Je rappelle les reculs des gouvernements précédents sur le CPE ou la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. Inversement, je reviens sur la réforme Fillon sur les retraites imposée en dépit d’une puissante opposition des organisations syndicales. Rien n’est jamais automatique, rien n’est jamais acquis.
Et puis, dans une démocratie le rôle de l’opposition est indispensable. C’est sa puissance qui peut contraindre le pouvoir à s’expliquer, à se justifier. C’est sa force de l’opposition qui peut lui permettre d’alerter l’opinion. Enfin, Nicolas Sarkozy a été élu avec 53 % des voix pas 100 % !