La commission européenne vient donc de juger « insuffisantes » les mesures proposées par le Gouvernement visant à réduire la présence de nitrates dans les rivières bretonnes. Cette saisine illustre l’incohérence des différentes mesures prises par l’Etat depuis plusieurs années, tant dans sa politique agricole qu’environnementale.
En février 2007, Gérard Mével, vice-président du Conseil régional chargé de l’environnement avait jugé le plan proposé par l’Etat plan « très globalisant et injuste » préférant insister sur le faut que « chacun doit aujourd’hui faire face à ses responsabilités. La collectivité régionale a investi plus d’un million et demi d’euros sur les territoires concernés depuis 2002 et s’est engagée depuis 2004 dans une politique offensive en conformité avec la logique de la Directive Cadre Européenne. »
C’est pourquoi la Région reste disponible, dans le cadre de ses compétences, à participer à la remise à plat d’un plan cohérent, viable et soutenu par tous, d’autant plus que la position de la Commission européenne semble ouverte.
Si l’objectif commun demeure (bâtir des actions concrètes et réalistes pour la reconquête de la qualité de l’eau en Bretagne), l’heure ne peut être à la division ou à l’opposition des différents acteurs bretons.
La région Bretagne n’a-t-elle pas dépensé depuis plus de 20 ans je ne sais combien mais surement beaucoup trop, dans des programmes « Bretagne Eau Pure » qui n’ont servi qu’à amuser la galerie des CDH et autres commissions alors que dans le même temps l’état régularisait et autorisait à tour de bras des élevages de plus en plus industriels
Aujourd’hui les éleveurs et les agriculteurs trouvent que l’Europe les prend par surprise et à nouveau les petits exploitants vont se faire manipuler par les industriels de agro-alimentaire et iront brûler quelques sous-préfectures ou saccager des locaux d’association d’écolos
Triste Monde Trangique
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