DSK au FMI ?

Publié dans Articles | 40 commentaires

dsk1.jpgC’est flatteur. A ma connaissance, DSK ne demande rien. Il a décidé de prendre du recul par rapport au parti socialiste pour lui permettre de réfléchir aux réponses à apporter aux défis posés à la gauche et à la France. C’est la démission de l’espagnol Rodrigo Rato le 28 juin qui a conduit le premier ministre luxembourgeois Junker a proposé sa candidature, vite appuyée par d’autres capitales européennes.

C’est tentant. Le FMI est une des institutions financières internationales les plus importantes. Qu’un socialiste Français la préside est potentiellement intéressant au moment où le PS ne cesse d’en appeler à la régulation de la mondialisation. Certes, les critiques de son fonctionnement sont nombreuses et quelques unes fondées mais justement quel meilleur moyen de le transformer que de l’intérieur ? Face aux problèmes d’endettement des pays en développement et à certaines crises financières, la compétence de DSK serait un poids d’appui utile.

C’est risqué. Politiquement, Nicolas Sarkozy qui n’est pour rien dans la proposition a immédiatement vu le bénéficie qu’il pouvait en retirer. Il continue ainsi à déstabiliser une gauche sans repères. Mais pour DSK aussi un éloignement de 2 ans minimum pourrait s’avérer dangereux. Ne pas participer à la refondation de la pensée socialiste peut lui faire perdre pied dans le PS vers lequel il reviendrait inévitablement avec une image de « droitier ». Enfin pour la gauche, ce serait dommageable. Qu’on le soutienne ou qu’on le combatte, chacun s’accorde sur l’intérêt de ses propositions.

Cette entrée a été publiée dans Articles. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

40 réponses à DSK au FMI ?

  1. Alice dit :

    Exactement, la donne n’est pas simple pour DSK. Le poste au FMI ne doit être accepté que s’il a les moyens de mettre en oeuvre une politique qui donne des résultats. Et deux ans, c’est court, à moins qu’il soit possible de le reconduire.

    Comme tu nous le fais remarquer, Nicolas Sarkozy joue magnifiquement le coup, en mêlant Laurent Fabius à l’histoire, faisant ainsi croire par cette diversion à un soutien actif à l’heureux candidat dans le cadre de sa fameuse ouverture. Mais le Président du FMI n’est pas comptable de la politique Française et le carnet d’adresse de DSK se suffit probablement à lui-même.

  2. Jean-Louis dit :

    Au delà de la récupération éphémère de la situation par Nicolas Sarkozy , je vois moi au contraire une formidable opportunité pour DSK de revenir encore plus fort de cette expérience.

    Mais je suis d’accord avec Alice, encore faut il que DSK puisse au sein du FMI avoir une certaine liberté d’action.
    Les élections américaines prochaines pourraient y contribuer.

  3. Jacques Canevet dit :

    Si les socialistes du monde entier et aussi ceux qui souhaitent voire les pays très pauvres et très endettés redressés leurs finances publiques se réjouissent de voir DSK à la tête du FMI , il n’en demeure pas moins que la tache sera rude, voire impossible . Car si la politique du FMI permet aujourd’hui un allègement du remboursement des intérêts de la dette pour certains pays , en faveur de leurs politiques sociale et de santé, ce qui , il faut le souligner est une avancée sociale importante, par rapport à l’ancienne politique de remboursement de la dette qui a fait des dégats incommensurables dans les populations de ces pays avec la P-A-S politique d’ajustement structurel :
    Les mesures préconisées sont inscrites dans un Plan d’ajustement structurel (PAS). Plan qui correspond toujours au même schéma : abandon des subventions aux produits et services de première nécessité : pain, riz, lait, sucre, combustible… ; austérité budgétaire et réduction des dépenses , en général baisse drastique des budgets sociaux “non-productifs” (santé, éducation, subventions aux produits de base) ; dévaluation de la monnaie locale ; taux d’intérêt élevés, pour attirer les capitaux étrangers avec une rémunération élevée ; production agricole toute entière tournée vers l’exportation (café, coton, cacao, arachide, thé etc.) pour faire rentrer des devises, donc réduction des cultures vivrières et déforestation pour gagner de nouvelles surfaces ; ouverture totale des marchés par la suppression des barrières douanières ; libéralisation de l’économie, notamment abandon du contrôle des mouvements de capitaux et la suppression du contrôle des changes ; fiscalité aggravant encore les inégalités avec le principe d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la préservation des revenus du capital ; privatisations massives des entreprises publiques, donc un désengagement de l’État des secteurs de production concurrentiels… La potion est très amère.
    Car il reste que la dette de ces pays a été payé plusieurs fois déjà !
    http://www.cadtm.org/IMG/pdf/vademecum2005b-2.pdf

  4. Didier Nicolas dit :

    O tempora, o mores…

    Assurer la direction d’un organisme dont l’une des priorités en France est de déréglementer entre autre le marché du travail?

    Coordonner et impulser le travail d’experts qui considèrent les CDI comme des rigidités et le CNE la norme applicable? (bulletin du FMI février 2007)

  5. Jean Marc dit :

    J’adore ce nouveau bandeau de présentation du blog!!!

    Encore toutes mes félicitations. Pour ce qui est de DSK, effectivement, son image déja perpetuellement ecornée par de nombreux élécteurs d’extrémes gauches qui hésitent à chaque échéance éléctorale à nous rejoindre, sera définitivement droitisée. Méfiance.

    P.S : J’adore VRAIMENT ce bandeau, à bientôt M. Le député.

  6. scorff dit :

    Pas sûr Jean-Marc :

    « La communiste Marie-George Buffet se demande, elle, si le socialiste Dominique Strauss-Khan serait prêt à «modifier profondément» la politique du FMI. «Ce qui est réclamé par des pays en voie de développement depuis des décennies», a-t-elle précisé au cours d’une conférence de presse, lundi  »

    Alors on continue les discours incantatoires et les formules alter-gauchistes pour « tenter » de se faire bien voir ou on va au charbon?
    C’est là qu’on voit la différence entre la « vraie gauche » celle qui mouille le maillot, celle qui met les mains dans le cambouis pour faire bouger les choses et puis l’autre qui se réfugie toujours derrière les slogans de la pureté idéologique.
    N’oublions pas que la gauche a peiné pour atteindre 36% au premier tour de l’élection présidentielle et Bayrou, étiquetté social-libéral (insulte suprême chez les puristes) a aspiré un gros bataillon de notre électorat.

    Si on ne veut pas se retrouver les froc en bas des jambes en 2012, il va bien falloir changer de logiciel et vite! Sinon on risque de voir un jour Solferino finir en Place du Colonel Fabien…

    PS : Ne pas rater le reportage « Vélo noir, vélo blanc » sur la chaîne parlementaire vendredi à 16h30, rediffusion samedi à 14h. Le Tour du Burkina Faso cycliste raconté à travers l’aventure humaine de l’équipe de Bretagne emmenée par le Champion de Bretagne 2006.

  7. noël dit :

    Perso, je trouve la couleur du bandeau un peu trop rouge agressif; mais vous savez, des goûts et des couleurs!

    DSK, veut-il vraiment participer en priorité à notre refondation et l’infléchir? Qu’elle est l’utilité principale dans la période? lui seul détient la réponse.

    Au fait comment avez-vous trouvé les trois acticles du nouvel obs. Je n’ai pas vu beaucoup de commentaires sur ce blog.

  8. Jean Marc dit :

    Tant mieux si Marie Georges Buffet pense que DSK aurait cette faculté de « modifier pronfondément » le FMI. Pour autant, je ne suis pas persuadé que l’éléctorat « gauchiste idéologiquement » le voit du même oeil, il faut aussi aller à leur rencontre pour s’en apercevoir. Pour les pays en voie de développement, je ne suis pas intimement persuadé que parceque DSK arriverait à la tête du FMI, les pays occidentaux ne demeureraient pas perpetuellement dans la condescendance avec les pays « sous développés » (« en voie de développement étant un euphémisme moderne), ne rompant pas avec certaines habitudes colonialistes. Si DSK arrive effectivement, non pas à relancer le co-développement avec des dictateurs, notamment africains, mais à éviter qu’on les reçoivent au plus haut niveau de l’état en sortant le tapis rouge, tout en les « dépouillant » de leurs ressources et en leur vendant des armes, je dis bravo. Mais plutôt en leur rendant possible l’accés à la démocratie, en fournissant des moyens adaptés et en obligeant les grands groupes pharmaceutiques à leur délivrer les traitements infantiles (qui existent) permettant de doubler l’éspérance de vie des enfants atteints du virus du sida, ce qui n’est pas le cas en ce moment car ce continent ne peux payer, je dis bravo là aussi.

    Scorff, moi aussi, je pense évidemment qu’il faut rompre avec l’inaction au profit d’une idéologie souvent utopique, mais la question demeure à quel prix? Je demeure conscient que le MODEM a siphonné le vote socialiste au premier tour de la presidentielle, mais la majorité de cet éléctorat a rejoint le Sarkozysme au second tour, alors que ségo avait fait son plein de « gauchistes » dès le premier tour. Cet éléctorat n’est pas mort, et quand on en séduit un, on en perd un autre, ce grand écart est des plus difficile, mais qu’on arrete de me faire croire que la gauche moderne doit renier ses valeurs qui seraient archaïques. C’est toute la difficulté d’être socialiste aujourdh’ui. Simplement, je pense que le compromis est entre autre, de se servir des leviers du capitalisme (gauche moderne?) avec des objectifs de défense des plus en difficulté (gauche idéologue?). C’est ici à mon sens la définition d’un socialisme d’action, moderne et sur ses valeurs.

    Pour ce qui est du bandeau, en ces temps sans doute conjoncturel et passager de droitisation des esprits, il n’est jamais assez rouge, me semble-t-il.

  9. Avelzo dit :

    « Une gauche sans repère »?
    Je suis nouveau au parti, je n’ai jamais adhéré à quoi que ce soit, même si j’ai pu coller des affiches diverses (de gauche) mais je ne me sens pas sans repère. Et je ne dois pas être le seul à, même s’il a de la mer, savoir quand même en gros où aller. Le « je » étant d’ailleurs un peu exagéré, parce que je ne veux aller nulle part tout seul, contrairement aux gens de droite qui vont n’importe où pourvu qu’ils en soient.
    Les idées de gauche ne sont pas mortes et ne sont pas près de mouriir, même s’il f

  10. Avelzo dit :

    Tellement nouveau que je valide sans le vouloir!
    Les idées de gauche disais-je, ne sont pas mortes et ne sont pas près de mourir, même si pour l’instant elles sont malmenées, y compris dans notre camp.
    Il ne faut pas se leurrer, ce ne sera jamais fini. La droite peut triompher, elle aurait tort de s’en priver, elle non plus n’est pas éternelle et ses idées n’ont rien de nouveau ni d’absolu. On a vu De gaulle se prendre 85 % de oui en 58 faire sa valise en 69. Oui, bon c’est long! mais ça passe. On a vu Pompidou nous vendre sa soupe bien bourgeoise et bien grasse et Giscard nous la faire grand siècle. Qu’est ce qu’il en reste? Même Sarko parle plus de 68 que de ça.
    La droite n’a pas plus la vocation à définir l’avenir que Madame Soleil. Les libéraux prétendent décrire un espace de grâce « naturel » et sans contrainte mais on les voit à l’oeuvre, il leur faut bien des lois, des règlements, des juges, des flics et des prisons pour que ce monde « sans contrainte » tourne.
    Bon, tout ça c’est bien joli, mais ce n’est que du baratin et au niveau d’un parti, ici et maintenant, il faudra sans doute être (vite) plus concret.

  11. tamtam dit :

    >> A ma connaissance, DSK ne demande rien.
    C’est à l’insu de son plein gré alors …..
    Les derniers échos du jour.
    C’est Attali qui doit l’avoir mauvaise, il est parti trop tôt chez Sarko.

    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/266181.FR.php

  12. FP NICOLAS dit :

    Pour info, DSK va bien au FMI ce qui:

    1) Pose le problème du soutien de Juncker & Sarkozy (2 conservateurs pur jus): crois tu vraiment qu’ils le soutiennene « pour sa compétence » ou qu’ils ont eu des gages de son absence de volonté progressiste ? A toi de voir…

    2) Pose le problème évident du respect des électeurs de Sarcelles qui l’ont réellu député

    3) Pose enfin le problème du respect du PS dans son ensemble quand il se félicité du soutien de Juncket & Sarkozy dans le communiqué de presse !

  13. tamtam dit :

    FP Nicolas, je te sens un rien critique sur le coup …. c’est pas gentil :-) )
    Mais faut prendre le bon côté des choses.
    Pense à la bataille pour le leadership des socdem du PS, ça va être encore une occasion de rigoler.
    Pense aux prochains qui vont se barrer, Lang, Schrameck, Carcassonne, au final la Mitterrandie, la Rocardie, la Jospinie enfin rassemblée sous la houlette de Sarko.

    Finalement la rénovation elle va se faire toute seule, il n’y aura même pas besoin de s’engueuler :-) )

  14. noël dit :

    De toutes les façons, si ce n’était pas DSK, c’était Fabius qui était sur les rangs. Se taire, c’est servir; et servir est un honneur, on ne peut pas refuser. Finalement, il ne va plus rester que les purs et durs: Ségolène.

    Heureusement que j’ai pas été approché par Sarko, je vous dis pas le cas de conscience.

    Reprenez ma petite annonce du 2 juillet dans interrogations légitimes, elle est plus que jamais d’actualité.

  15. noël dit :

    Il va revenir avec une image de droitier? est-ce si mauvais? Et si le parti n’attendait que cela?

  16. tamtam dit :

    Noël, Fabius n’était pas candidat. De plus il n’avait aucune chance et le sait très bien, il a comme qui dirait un léger, très léger handicap : il a voté NON au TCE …
    Comme toi.

    Tu peux donc être rassuré, Sarko ne va pas t’appeler :-)

  17. Alice dit :

    Navrant de voir que face aux grands enjeux et chantiers qui attendent DSK (la mondialisation, la dette, l’équilibre Nord-Sud …) certains en restent à des petits raisonnements politiciens et polémiques. Si DSK réussi son (peut-être futur) mandat au FMI, il influera sur la vie de centaines de millions de personnes. De quoi être fier quand on est Français et socialiste ! C’est bien de dommage que certains ne se réjouissent de sa nomination que sous l’angle d’enjeux nationaux. Piètres calculs. DSK ne s’était pas seulement retiré du BN, il avait aussi quitté la tête de son courant Socialisme & Démocratie pour faire émerger une nouvelle génération de socdems. Tout le monde se voit ainsi mis le pied à l’étrier. Mais éloignement ne signifie pas exil, DSK nous reviendra avec une compétence supplémentaire hors pair.

    « Il ne va rester que les purs et durs », je ne vois pas tellement comment interpréter cette phrase. C’est un procès en socialisme ? C’est un procès de connivence avec Sarkozy ? Cette nomination ne rendra pas DSK comptable de quoique ce soit auprès de Sarkozy au contraire de ceux qui acceptent des missions ou des postes dans son gouvernement.

  18. Jacques Canevet dit :

    Je suis d’accord avec Alice DSK peu-très bien influencer favorablement le FMI, dans le sens :d’une conversion de la dette
    _Certains pays ont réalisé ce qu’on appelle une conversion de la dette : le montant de la dette est réévalué, puis le pays débiteur s’engage à payer non pas en remboursant au pays qui lui a prêté, mais à sa propre population. Cette partie de la dette est donc versée par le gouvernement à des ONG travaillant au plan social (santé, éducation…) .Et dans ses services publiques Santés- sociaux-éducatifs Et aussi dans ‘environnement.
    _Car:Le remboursement de la dette porte préjudice à l’environnement : les pays pauvres sont conduits à surexploiter leurs ressources (bois minerais, monocultures…) pour pouvoir payer.
    Personnellement je fait confiance en DSK pour assumer notre responsabilité sociale pour : le développement durable au plan social et environnemental ! Car:

    * Le bien commun passe par les droits humains et économiques, et le développement durable au plan social et environnemental.
    * Trois limites principales à la poursuite du bien commun aujourd’hui :
    * La pauvreté,
    * Les problèmes d’environnement,
    * Une pauvreté sociale et spirituelle au Nord due à l’étouffement de la communauté et des relations en profondeur, par la vision réductionniste de l’homo hoeconomicus.
    Nous avons un homme à nous à la tête du FMI (je l’espère) nous devons nous en réjouir.

  19. Jacques Canevet dit :

    je met ici les dépense Américaine dans leur guerre avec les « puissance du mal »:
    Sur les 500 milliards de dollars dépensés par les États-Unis dans les guerres en Irak et en Afghanistan, où chaque mois de ces conflits coûte 12 milliards de dollars, 450 milliards vont à l’Irak, selon une étude indépendante de l’organisme de recherche du Congrès, le Congressional Research Service.
    Au moment où l’opinion publique américaine affiche de plus en plus son mécontentement sur la guerre en Irak, un organisme de recherche, qui n’est affilié à aucun parti politique, révèle que le coût des dépenses de l’Administration Bush dans les guerres qu’elle a déclenchées en Irak et en Afghanistan avoisine les 500 milliards de dollars dont 90% uniquement pour le premier pays. Ces chiffres devraient continuer à croître, comme l’indique le rapport, qui fait une projection jusqu’en 2017 qui affirme qu’à cette date la guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis pourrait avoir coûté entre 980 et 1 400 milliards de dollars. Si l’on remonte jusqu’au début des attaques contre l’Afghanistan, qui avaient été lancées après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, les États-Unis ont dépensé 610 milliards de dollars pour ces deux conflits qui entrent dans le cadre de leur guerre contre le terrorisme ainsi que pour protéger leurs bases dans le monde entier, précise le rapport. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que le gros de ces dépenses se fait en Irak, qui a englouti la majorité des coûts avec 450 milliards de dollars. Par ailleurs, pour la seule année fiscale américaine 2006/2007, qui s’étend du1er octobre au 30 septembre, les opérations en Irak auront coûté 165,8 milliards de dollars soit une augmentation de 40% sur l’année fiscale précédente, toujours selon le même rapport. Les estimations portent également sur les financements demandés pour 2008. Ainsi, si ces montants sont fournis, le coût de ces guerres atteindra 758 milliards de dollars dont 567 milliards pour l’Irak. Le document indique aussi que “sur les six premiers mois de 2007, CRS estime que les dépenses mensuelles du département de la Défense s’élèvent à 12 milliards de dollars, soit bien au-dessus des 8,7 milliards de dollars de l’année fiscale 2006”. Ces chiffres astronomiques ne font que raviver le débat, qui fait rage actuellement à Washington sur un retrait américain d’Irak et sur l’énorme coût humain et financier de ces guerres. En effet, l’opposition à la guerre en Irak a atteint le chiffre record de 62% parmi la population américaine, au moment où la popularité du président George W. Bush est tombée à 29%, selon un sondage publié hier. Il s’agit du plus bas niveau jamais atteint par un président américain.
    En outre, sept Américains sur dix affirment être favorables au retrait de la quasi-totalité des troupes américaines d’Irak d’ici avril prochain, tandis que 62% estiment que l’envoi de troupes en Irak a été une erreur, selon ce sondage USA Today/Gallup. C’est la première fois que ce chiffre dépasse les 60%, a précisé le quotidien.
    Dette publique de l’Afrique sub-Saharienne 170 Milliards de dollars (2004)

  20. GL dit :

    un seul(autre) commentaire…JJU tu sais choisir les sujets propices aux commentaires! :-)

  21. tamtam dit :

    :-)
    Bon Lang c’est fait
    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/266437.FR.php

    Il reste encore plein de sujets à commentaires :-)

  22. noël dit :

    Chère Alice,

    Bon, c’est vrai, l’humour n’est pas bien vu en politique, et souvent c’est mal dit. Concernant DSK, je partage le point de vue de Bernard dans le OF d’aujourd’hui, il a parfaitement raison d’accepter ce poste au FMI, à sa place, j’aurais fait pareil et nombre de ceux qui le critiquent en auraient sans doute faits autant! Mélenchon aussi pourquoi pas!

    « Les purs et durs »; en fait, si les meilleurs s’en vont, on devine qui va rester; à moins qu’eux aussi aient des ambitions; comme on n’est pas dans les instances, on est aux abois.

    Moi, je suis depuis toujours dans le « grupetto », alors j’ai le temps de voir venir.

    Au plaisir de te lire, Alice.

  23. un argonaute dit :

    Que Strauss-Khan se charge de la direction du FMI. On fera la rénovation sans lui. Ce n’est pas les cerveaux qui manquent !!!

  24. PierKa dit :

    En accédant à la tête d’une telle institution, DSK voit s’ouvrir à lui la possibilité de mettre en application le socialisme du XXIème siècle. Alors que beaucoup craignent le retour du socialisme municipal, il lui est donnée l’occasion de porter fièrement sur la scène internationale un certain nombre de notions et de concepts sociaux-démocrates. Le socialisme dépasse les frontières, il s’adresse à l’ensemble de l’humanité.
    Les crispations engendrées dans nos rangs par la mondialisation avaient fini par nous en détourner, mais cette nomination, si elle se confirme doit pour nous être l’occasion de renouer avec un des fondamentaux du socialisme : l’internationalisme.

  25. scorff dit :

    Jean-Jacques URVOAS est nommé porte-parole de S&D, le courant des sociaux-démocrates français!!!

    Et ben!

  26. tamtam dit :

    > mettre en application le socialisme du XXIème siècle

    Ca y est je ne comprends plus rien :-)
    C’est marrant je croyais qu’il n’y avait pas eu de renouvellement de la pensée au PS et que c’est même la cause de la défaite de 2007.

    Je suis en retard ou en avance d’un métro ?
    :-)

    La SD au secours du monde, pourquoi pas, en attendant en France et en Europe ça va pas fort trop fort : Suède, Italie, Angleterre, Espagne, Allemagne ne montrent pas un visage de la SD triomphante.
    Finalement ce départ de DSK peut faire du bien à votre courant, il pourrait vous obliger à un peu d’auto-critique, et les sujets ne manquent pas.

    Allez maintenant je vais travailler.

  27. PierKa dit :

    Assurément un métro de retard!
    L’auto-critique est à la social-démocratie ce que les pendentifs sont à la coupole de la basilique Saint-Marc : une admirable mais surtout inévitable conséquence.
    La négociation, base de l’action sociale-démocrate, a ceci d’intéressant qu’elle oblige à une remise en cause permanente. Gageons que notre parti saura s’inspirer de cette expérience mondiale pour s’adapter à la réalité mouvante de notre temps! Et sortir du marasme idéologique dans lequel il s’était endormi en ayant bien pris soin de mettre ses boules Quiès et ses oeillères…!

  28. noël dit :

    Puis-je vous proposer de critiquer les 3 textes de DSK parus dans le nouvel obs? alors?
    J’ai lu.

  29. jpb dit :

    C’est flatteur pour DSK, cela le changera de plus du travail sur les virgules qu’il effectuait consciencieusement au BN.

    C’est tentant. Un social démocrate tel DSK n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis et de changer le monde.

    C’est pas risqué du tout politiquement, parce que Nicolas Sarkozy est bien partit pour faire deux mandats face à une gauche sans repères et sans penseurs. Cela donnera à DSK l’expérience d’un monde neuf qu’il pourra nous faire partager et à partir duquel nous pourrons imaginer son adaptation à l’Europe, pour la création de richesse préambule nécessaire à sa redistribution.

  30. noël dit :

    Pourriez-vous m’expliquer?

    Donc au parti socialiste, il y a des sous-classes, des familles, des quoi encore?

    DSK est dans la catégorie des sociaux-democrates; soit.
    Hollande, fabius, ayrautl, poignant? dans quelle catégorie? et chacun de vous dans laquelle?

    Et montebourg, peillon, emmanuelli, quelle catégorie? je voudrais bien y voir clair?

    il y aurait-il des socialistes qui ne seraient pas sociaux-démocrates? Alors ils sont quoi?

    On a le temps de trancher d’ici le prochain congrès.

  31. tamtam dit :

    Noël, :-)

    Au fait puisque les articles de Dominique ne remportent pas le succès escompté on pourrait peut-être agiter la dernière tribune de Laurent dans le Nouvel Obs.
    Qu’en penses-tu ?
    :-)

    Bon allez à la semaine prochaine !

  32. scorff dit :

    Tiens noël, je viens de trouver cela sur le forum socialiste :

    « Tout d’abord DSK est social démocrate et pas socialiste. »

    Ca, c’est le raisonnement d’un membre de PRS, le mouvement de Jean-Luc Mélanchon.

    Je ne crois pas avoir entendu beaucoup, ni même aucun, dirigeant de premier plan au PS avant l’an dernier s’afficher social-démocrate. C’était un peu sale tu comprends. Depuis les choses évolues plutôt doucement mais assez sûrement, enfin j’espère! J’ai entendu Delanoë, Hollande et d’autres le dire pendant la campagne. Un vrai « coming out »!

    Ce n’est certainement pas moi qui me lancerais dans le « jeu des 7 familles » socialistes avec ma petite année de franche camaraderie. D’autres sont certainement plus aptes que moi.
    Néanmoins et suivant les principes du grand philosophe Aldo Maccione « c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule », je peux te donner mon humble avis.

    La social-démocratie privilégie le « contrat à la loi ». La négociation et le compromis sont le préalable aux décisions qui doivent être prises. Donc les 35 h qui sont appliquées unilatéralement à tous et pour tous n’ont pas été mise en oeuvre de façon socdem. Je parle de la forme et pas du fond. Je suis personnellement très favorable aux 35h. Un autre exemple c’est le smic à 1500 euros (net ou brut on ne sait plus trop) décidé par la bureaucratie étatique sans discussions avec le patronat. La socdem ne se contente pas seulement de parler « redistribution » (LCR, cocos, une partie du PS) mais aussi insiste sur la façon de mieux « produire » la richesse. La gauche classique est toujours dans une logique de rapport de force avec les patrons et non pas dans le « gagnant-gagnant ». Là je suis sûr que tu me suis. Mais malheureusement une candidate qui se refuse à participer à l’université du MEDEF pour une histoire de posture électorale n’est bien évidemment pas socdem. La socdem s’appuie avant tout et surtout sur la DEMOCRATIE REPRESENTATIVE quelle soit syndicale, politique ou autre. Alors pourquoi donc vouloir « un syndicalisme de masse » quand la DEMOCRATIE PARTICIPATIVE prend le dessus sur tout?

    Jean-Christophe Cambadélis explique mieux que moi :

    « Le thème de la social-démocratie est une rupture avec l’idéologie dominante à gauche. Cette dernière estime toujours que la rupture avec le système capitaliste est peu ou prou l’avenir du socialisme.

    Pourtant, une fois au pouvoir, la gauche, dans le meilleur des cas, améliore les conditions d’existence, élève le niveau de vie, étend les libertés, promotionne l’éducation, redistribue autant que possible, mais il n’y a pas de « grand soir » ni de rupture rampante.

    La social-démocratie, ce n’est évidemment pas, pour des raisons historiques et politiques, celle de l’Angleterre, de l’Allemagne, voire de l’Europe du Nord. C’est un présupposé autour de deux idées : le social ne peut être opposé à l’économie – sous-entendu : on ne peut redistribuer ce que l’on n’a pas produit – et la démocratie est un impératif à l’époque du tout-médias.. . C’est-à-dire la démocratie dans tous les secteurs de la vie, dans l’entreprise, dans la maîtrise de la modernité, dans la capacité du citoyen à contrôler l’espace public, et évidemment aussi, sur le plan social et des institutions.  »

    Personnellement, je me classe dans la catégorie « radical socdem » ça te va?

  33. tamtam dit :

    >> La négociation et le compromis sont le préalable aux décisions qui doivent être prises.
    >> C’est-à-dire la démocratie dans tous les secteurs de la vie, dans l’entreprise, dans la maîtrise de la modernité, dans la capacité du citoyen à contrôler l’espace public, et évidemment aussi, sur le plan social et des institutions.

    Pour illustrer la puissance de ces idées et puisque je ne suis pas encore parti, mon cher Scorff, je te laisse déguster ce passage du livre de Moscovici « Un an après ».

    > « Le traité d’Amsterdam avait été négocié – fort mal – avant notre arrivée aux responsabilités. Il comportait de nombreux défauts – et d’abord un contenu social très insuffisant (…). Le nouveau gouvernement aurait pu légitimement ne pas l’approuver. Nous eûmes, sur cette question, des discussions serrées rassemblant, autour de Lionel Jospin, Hubert Védrine, Dominique Strauss-Kahn et moi-même. Le traité n’était pas bon, et nous le savions. Nous aurions volontiers refusé de le signer, ou à tout le moins demandé de reprendre sa négociation. Ce ne fut pas notre choix final. Car nous étions confrontés, avec Jacques Chirac à l’Elysée, à la menace d’une triple crise. Crise franco-allemande (…). Crise avec les marchés financiers, dont les opérateurs souhaitaient l’adoption de ce traité avant la décision de passer à l’euro. J’ai éprouvé moi-même leur puissance (…). Crise de cohabitation enfin. »

  34. scorff dit :

    euh… je ne vois pas trop où tu veux en venir sinon que Balladur, Juppé et Chirac avaient mal négocié le traité avant l’arrivée au pouvoir de Jospin?
    Mais eux on est sûr qu’ils ne sont pas socdems.
    Ou alors explique moi la contradiction que tu sembles avoir magistralement démontrée et que je n’aurais pas saisi?

  35. tamtam dit :

    Mon cher Scorff,

    Je suis surpris qu’il te faille une explication de texte, je pensais ton sens critique et auto-critique, loi première du SD, plus acérés. :-)

    Alors allons-y.
    Ce qui est étonnant, c’est que la négociation n’ait jamais fait intervenir que 4 personnes, même Hollande n’y a jamais participé ….
    Comment dire, une belle preuve de démocratie ?
    Explique moi ou est la capacité du citoyen à contrôler l’espace plublic !

    Un traité donné comme mauvais, socialement surtout que finalement on accepte de signer sans autre formalité ni la moindre remise en cause.
    Belle preuve de conviction, de courage, de démocratie politique ?

    Cette crise d’avec les marchés financiers (…)
    C’est le pompon, l’aveu, le marché décide et nous n’y pouvons rien.

    Mesdames Messieurs les sacrifiés qui tous les jours allez subir les conséquences de nos décisions passez votre chemin.

    Citer Cambadélis en gardien du temple SD ne lasse pas de me réjouir, voir l’ex LCR, adepte de l’action virile, ex emploi fictif de la MNEF, se recaser comme le chantre du bien et de la morale socialiste quoi de plus beau.

  36. scorff dit :

    « Nous eûmes, sur cette question, des discussions serrées rassemblant, autour de Lionel Jospin, Hubert Védrine, Dominique Strauss-Kahn et moi-même. »

    « rassemblant » ne signifie en aucune cas « cercle fermé ». Là tu fais l’interprétation qui t’arrange.

    Pour le reste, je pense que le gouvernement français avait négocié ce traité avant l’arrivée des socialistes au pouvoir et que Chirac plus que son mot à dire.
    Je crois que tu devrais demander directement à Mosco les explications sur cette épisode. Il a un blog lui-aussi, il y a un lien sur celui de JJU…

    Mais sur le fond, on peut encore voir une ligne de fracture à gauche entre les tenants de ceux qui sont prêt à faire des compromis pour avancer et ceux qui s’y refusent totalement préférant faire « l’international dans un seul pays » lol.
    J’imagine que tu as voté NON au TCE car tu n’es pas du genre à te satisfaire de quelques avancées. Tu dois aussi être très satisfait du mini-traité de Sarkozy qui a permis de ne pas graver dans le marbre la trop fameuse « concurrence libre et non faussée ».
    A quand la révolution pour tout foutre en l’air et mettre en place une direction social-autoritaire sans concessions avec le grand capital?

    Bon, le passé de certains de nos grands camarades comme JOSPIN, DRAY, MELANCHON ou CAMBA n’est pas une nouveautée. On évolue tous dans la vie. Pour le coup, je t’accorde que CAMBA n’était sans doute pas un tendre mais je dois t’avouer que je ne connais pas vraiment bien son passé. J’ai lu quelques bio assassines, le concernant, de par ses ennemis et d’autres beaucoup plus nuancées. Je te conseille celle-ci http://pek.blogs.com/pek/2006/07/camba_le_grec.html
    Je sais que c’est lui qui est à l’origine de la « gauche plurielle » qui certes a fait son temps mais avait permis à la gauche de gagner et gouverner. D’ailleurs avec d’excellent résultats les 3 premières années… Je crois aussi savoir que CAMBA entretient de très bons rapports avec la plupart des organisations syndicales ainsi que les autres partis de gauche. Je pense aussi que c’est un grand intellectuel qui pense et vit le socialisme malgré toutes les critiques et réserves que tu peux avoir sur lui. Il ne fait pas semblant. Enfin, pour l’historique des financement des partis politiques, je préfère ne pas commenter et user de ce genre d’arguments dans le débat des idées même si les faits sont avérés.

    Au fait, à part la résistance et la critique que proposes-tu comme projet de société?

    (enfin un débat de fond, attention à ne pas déborder sur les personnes)

  37. tamtam dit :

    Mon cher Scorff,

    C’est étrange mais je n’attendais pas d’autre réponse de ta part :-)
    Merci, je n’ai pas besoin d’en parler à Mosco il est bien assez grand pour l’avoir lui-même écrit, et pas à l’insu de son plein gré.
    Je n’ai fait aucune interprétation, les mots sont les siens et si tu penses qu’ils ne sont pas exacts tu pourras lui en parler la prochaine fois que tu le rencontreras.
    Pour ma part je m’en tiens aux termes précis de cet extrait.

    Comme on aime n’est-ce pas, à la vie à la mort, mais cette idolâtrie est confondante.
    C’est bien inquiétant cette aptitude à défendre l’indéfendable et mordicus qui plus est.
    Cette position est assurément un atout pour vos « chefs », mais il devient difficile dans ces conditions d’échanger le moindre argument et c’est dommage.
    A l’évidence vous ne souhaitez pas une rénovation sereine du PS ou plutôt à l’unique condition d’un ralliement à votre courant.

    C’est non seulement un peu court mais aussi totalement irréaliste, et pour un socialisme qui se proclame du réel, une bien belle erreur.

    Je t’invite à renouveler tes lectures, élargir ta vision confortable de la société, le monde bouge plus vite que tes idées.

    J’ai bien entendu comme la majorité des symapthisants socialistes voté non au TCE.
    Evidemment je ne suis pas socdem et contrairement à ce que tu pourrais penser je lis régulièrement votre manifeste plein d’enseignements.
    :-)

    Pour le reste, Mélenchon, Fabius dernière période, Peillon, Montebourg, Hamon, et même certaines analyses de François Hollande, sont bien sur plus proches de ma sensibilité.

    Ah oui je ne suis ni prof, ni fonctionnaire, et pas tout à fait né de la dernière pluie.
    :-)

  38. tamtam dit :

    Scorff,

    Je viens de relire ta prose.
    Si ce n’était si consternant, ce serait une grosse poilade.

    Ainsi donc un peu plus à gauche que socdem c’est l’ultragauche !
    Je sais bien que c’est votre thématique constante, il n’est pas étonnant dans ces conditions que votre candidat n’ait pu atteindre le Graal, vous devriez y réfléchir.

    Pour mettre les choses au point, le « mini-traité » ne me satisfait pas du tout, et je ne m’en prends à personne, je constate simplement que les conseilleurs ne sont pas les payeurs et que ce qui est bon pour la masse semble l’exception pour les initiés.
    Les actes sont les révélateurs de la pensée profonde.

  39. scorff dit :

    J’espère que je n’ai pas gâché ton week-end quand même tam tam?

    Pour te détendre un peu de musique « d’jeunes »

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/justice/video/xjyev_justice-live-30min-ilovetechno2006

    Je constate juste que tu n’as toujours rien proposé…

  40. tamtam dit :

    Scorff,
    C’était donc toi toute cette pluie ce WE ?
    MDR.

    Vu que j’ai voté nps puis plus ou moins suivi nps et Rénover maintenant, que j’ai voté non et tout pas bien quoi je te conseille par ordre alphabétique :
    http://csprg.hautetfort.com/
    http://www.laurent-fabius.net/
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/
    http://www.nouveau-ps.net/
    http://www.renover-maintenant.org/

    Avec toutes ces contributions il y a de quoi monter un projet.

    Au fait, étonnant mais je suis patron, et j’ai employé un petit peu de monde dans ma petite vie que je trouve déjà bien remplie, mais il reste encore un peu de temps pour compléter le CV !
    Et pour les mimines dans le cambouis, expression dont vous vous délectez, je crois que je n’ai rien à redouter :-)

    Mais bon puisque pour être crédible face à l’élite il faut un petit bagage, mettons que j’ai un diplôme universitaire plutôt correct et pas vraiment littéraire auquel il faut ajouter quelques annexes de l’université de Sciences Eco de Terrain sur le Réel.

    Tout ça c’est des fois que tu me prennes pour une grosse pomme inculte, mais ça c’est pas possible hein ?
    Warffff :-)

    Pour la zique je préfère depuis tout petit les mecs qui la font à ceux qui la martyrisent, je suis indécrottable, alors dans l’instant les White Stripes ça me paraît pas mal, mais je suis un gros bourrin.
    Au fait faut que tu te mettes à Coltrane c’est le chouchou du Maître paraît-il …
    Un petit « So What » avec Miles pour démarrer ça va te rafraîchir les circonvolutions.

    Allez à +

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>