L’été n’est vraiment pas là. Evidemment pas sur le plan climatique mais pas non plus sur le plan politique. Ainsi, ce week-end encore, le PS s’est caractérisé par la dissonance de son expression publique.
Ainsi nous avons eu le droit à une prestation de Manuel Valls, prenant la défense de Jack Lang dans son intention de participer à la commission de réflexion sur l’avenir de la Constitution quand Benoit Hamon le critiquait au motif que l’ancien ministre serait le seul, à gauche, qui soit « favorable à l’hyper-présidentialisation du régime ».
Ce tintamarre n’est utile à personne et chacun gagnerait à limiter ses déclarations aux textes de lois que fait voter le gouvernement. Pas plus d’ailleurs que les tribunes qui commencent à fleurir dans les quotidiens sur le thème de la rénovation du PS dans lesquelles, sous prétexte de chasser la langue de bois, on finit par ne plus entendre que du vent.
Je fais cependant une exception pour un long texte publié par ceux que l’on appelle dans un jargon que seuls maîtrisent les « solférinologues » les jospinistes et les aubrystes… Je l’ai trouvé exigeant et lucide. Vous pourrez le lire ici.
Bonjour,
Ca n’est une surprise pour personne, Jack Lang avait déjà manifesté sa volonté de réforme des institutions dans son livre (que vous nous aviez conseillé, M. Urvoas), « Changer » … Il fallait donc s’y attendre, je ne suis pas surpris, c’est à croire que le PS ignore tout de ses cadres !
Pour le texte proposé, 90 % de bon, 10 % de mauvais. La gauche n’est pas homogène, et vouloir réanimer le cadavre communiste un mauvais projet. Mais la conclusion est bonne, c’est à partir des idées que l’on arrive à convaincre les citoyens.