Ouverture aujourd’hui des journées d’été des Verts à Quimper. Plus d’un millier de militants vont participer à des dizaines d’ateliers et à quelques plénières sur le thème « Résister, c’est créer. Créer, c’est résister ».
Evidemment une grande part de leurs réflexions va être consacrée à la nouvelle situation politique. Aussi avec Bernard Poignant, nous avons publié ce matin, une « lettre ouverte à nos amis Verts » pour y contribuer positivement. Nous sommes en effet persuadés qu’il doit y avoir dans tout échec une chance pour les âmes comme pour les partis bien nés.
Or pour le moment, pour tenter d’expliquer l’échec, chacun recourt à des réflexes mécaniques. Les militants de l’antimondialisation dénoncent la mondialisation, les écologistes l’absence d’écologie, les modernistes le manque de modernisme, les révolutionnaires le refus de la révolution et les socialistes l’oubli du socialisme. Sourd à la puissance de l’évènement, chaque courant est en fait tenté d’ expliquer le malheur commun par le refus de l’écouter.
Il y a peut être mieux à faire. Au lieu de battre sa coulpe sur la poitrine de leur voisin, les partis de gauche ont besoin d’un renouveau et l’heure n’est pas aux certitudes. Au rang des chantiers, figure de notre point de vue, les rapports entre nos formations. C’est l’objet de notre proposition : le contrat d’avenir pour une coalition de gauche durable.
Vous pouvez télécharger notre lettre ici.
C’est sure ,que ce que tu propose est intéressant JJ. et il ya déjà une structure de ce type :http://www.utopia-terre.org/
Entre les verts 20% le ps 70% et les alters comme attac. sur le forum on discute et il est certains que des solutions plus que des compromis se dégagent. d’ailleurs c’est un courant du ps aussi . de plus on peut être utopien et sociaux démocrate ou vert , car il ya la société dans lequel on souhaite vivre et la société réelle dans lequel nous vivons qu’il faut transformer, et ceci pacifiquement dans le respect des uns et des autres par des propositions qui peuvent apparaitre révolutionnaires, comme la suppression du Président de la république au profit d’un premier ministre élu par les députés, et en ne faisant pas les mêmes erreurs que sous la troisième; c’est sur sa décoiffe quant tu lis cela pour la première fois, mais au fil du temps … Mais un parti est normalement prêt à gouverner demain ce que n’est pas obligatoirement le cas d’une association parti comme utopia , donc ta proposition de « compromis » par la discutions avec les verts et d’autre avant les échéances politiques des municipales est il me semble une bonne chose!
« transformer la société, refuser la société de marché, promouvoir une modernité partagée. » constitue une phrase comportant deux banalité et une erreur. Nous acceptons le marché et la libre concurrence. Nous acceptons le capitalisme. Nous acceptons la propriété privée et la libre entreprise. Mais nous fixons des règles éthiques au marché, celles qui permettent de perdurer dans le temps de façon pérenne. Notre identité en tant que « Nouveau Parti Socialiste » n’est pas de nous positionner comme étant de gauche à gauche pour la gauche. Ce temps est révolu. Nous sommes un parti de gouvernement qui nous adressons à l’ensemble des Français. Nous sommes au dessus de la gauche.
Nous n’avons donc pas d’objectifs communs avec les partis en place, notre objectif actuel est de refonder le PS. A partir d’un renouveau, certaines personnes viendront et celles qui ne s’y retrouvent pas quitteront le navire. In ne s’agit donc pas de bâtir une coalition, mais de créer un parti de gouvernement qui puisse pratiquer l’alternative démocratique en 2012.