Bon d’accord, la réunion avait un petit parfum ambigu. Conformément à sa tradition, « Socialisme et Démocratie » se réunissait dans la salle de l’Oratoire à La Rochelle.
D’un coté, à écouter certaines interventions, on pouvait avoir l’impression de participer à une messe anniversaire. « Il » n’était plus là, « il » était parti un peu tôt, mais « il » était avec nous en pensée. Pour un peu, on aurait repris la phrase de Mitterrand faisant allusion «aux forces de l’esprit » !!
Mais de l’autre, l’ambiance qui régnait pouvait laisser penser à une naissance. D’abord l’affluence conséquente, la photo le prouve. Ensuite la sérénité des orateurs (Destot, Moscovici, Baumel, Trautmann…) dont l’essentiel des propos porta sur les enjeux de demain. Enfin, la hauteur de vue du texte qui fut adopté et que l’on trouvera ici. Je conseille aussi la lecture de ce blog qui propose un compte rendu de nos échanges.
Mais l’important est ailleurs. D’une part dans le fait que ce soir là, 500 socialistes ont commencé à répondre aux questions qui fâchent. Et d’autre part, que cette démarche est dénuée de toute considération tactique, comme si l’éloignement de DSK permettait de proposer des textes plus aiguisés sans qu’il soit nécessaire d’arrondir les angles.
Hélas Jean-Jacques le texte que tu propose date du 09/03/07 et n’est pas celui qui a été distributé à l’Oratoire et que nous avons en main sur la photo. Sur le texte réel, il y a une citation de DSK en guise d’introduction. Je n’ai pas trouvé de lien pointant dessus, sans doute un oubli de Baumel ?
Réaction de JJU :
Tu as raison, le texte téléchargeable était le projet provisoire mais mis à part la citation de DSK que tu évoques qui est issue de son ouvrage « la flamme et la cendre » et quelques considérations dans l’introduction, le fond est identique. Il permet en tout état de cause de mesurer la direction que nous proposons au parti.
Cent fois sur le métier remettons l’ouvrage…
J’ai reçu par mail la dernière version en date que j’ai mis en téléchargement sur mon bloc sous une photo tiré du tien. Il faudrait les numéroter comme les versions d’un logiciel pour que l’on ne s’y perde pas…;-)