Un regard en dehors de nos frontières qui témoigne que les autres partis sociaux-démocrates connaissent comme nous des difficultés…. Ce qui n’est pas fait pour nous rassurer mais démontre que nos défis ne sont pas que nationaux !
Le 24-26 octobre, le SPD se dotera à Hambourg d’un nouveau programme fondamental, le 3ème depuis celui de Bad Godesberg. Et à la veille de ce rendez vous, le parti est confronté à une situation compliquée.
Les sondages lui attribuent des intentions de vote relativement faibles (27 à 30 %) bien loin des résultats de 2005. Il est confronté à un dilemne stratégique inédit pour lui.
D’une part, la CDU a su tirer les leçons de la quasi défaite d’il y a deux ans où elle menait une campagne d’inspiration libérale. Elle est réorientée au centre et tente de s’approprier des thèmes classiques du SPD comme la situation des femmes, la politique familiale et le changement climatique.
D’autre part, « La Gauche » (Die Linke) se stabilise dans les sondages constituant pour la première fois depuis longtemps une concurrence pour le SPD qui vise les mêmes couches sociales.
Il semble donc étrangement paralysé alors que le climat social est favorable aux valeurs qu’il défend…
les questions sont si bien posées que l’on craint les réponses possibles .
Je veux bien sur parler de la problématique des alliances électorales .
En ALLEMAGNE le total des voix SPD die linke verts est supérieur au total
CDU CSU FDP , or c’est une grosse koalition qui gouverne . Il serait etonnant , à l’avenir , que face à une concurrence significative sur sa gauche , le PS fasse le meme choix stratégique que nos cousins germains .Quoique, quoique … Marceau PIVERT n’avait -il pas prévenu :
ensemble tout devient possible ?…
Ouhlala, la grande déprime chez les socdems, plus rien ne va plus au SPD !
Mais les Suédois se sont fait rétamer y’a pas longtemps et les Espagnols idem aux municipales.
Pour mémoire Die Linke, qui est parti de pas grand chose, a repris les sufrages de ceux que le SPD a laissé tomber, et ils sont nombreux, très nombreux.
La grande modernisation du camarade de « gauche » Schroeder a laissé quelques traces plus qu’indélébiles.
Au fait pourquoi le SPD n’a-t-il pas voulu s’allier à Die Linke, de gauche, et a plutôt choisi la CDU de droite ?
Ainsi donc nous arrivons à la même conclusion : la sociale-démocratie ne fait plus recette.
Alors pourquoi s’entêter ?
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Alain,
Quoique ….
Le Rubicon, l’ouverture, tout ça …..
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